International
Chine : derrière la répression, les bénéfices
Hong Kong vient de vivre, dimanche 9 juin, l’une de ses manifestations les plus importantes depuis sa rétrocession à Pékin, en 1997 : ce sont des centaines de milliers de personnes qui ont marché pour protester contre un projet du gouvernement local autorisant les extraditions d’opposants et de suspects vers la Chine continentale. De violents heurts ont éclaté avec la police, mais les autorités pro-Pékin ne comptent pas pour autant revenir sur le texte.
Mais derrière la répression politique, l’internement de tout opposant, on trouve aussi des raisons bien plus matérielles : les bénéfices. La Chine est passée du rang d’usine du monde à celui de posséder ses propres marques phares à l’échelle mondiale, telle Huawei. Mais derrière la bonne santé financière de l’Empire du Milieu se cache une autre réalité : à chaque grande ville du pays son camp de travail. Et ces camps contribuent massivement à l’économie du pays.
Hartmut Idzko, journaliste et correspondant pour l’Asie de la première chaîne allemande publique ARD, a témoigné dans un documentaire du fat que le travail forcé y est érigé en système : « Aujourd’hui, il existe près d’un millier de camps, un dans presque chaque ville chinoise. Actuellement, on estime que quatre millions de personnes y sont internées. Souvent, ce sont des opposants au régime, et non des prisonniers de droit commun. Le gouvernement chinois peut enfermer des gens pendant quatre ans sans jugement. »
Ainsi, le Xinjiang est un immense camp de travail à ciel ouvert, racontait récemment le quotidien La Croix. « Pratiquement tous les produits chinois bon marché proviennent d’un camp de travail », résume pour sa part Hartmut Idzko. Et quand, en France, les magasins Lidl frôlent l’émeute en proposant le robot concurrent du célèbre Thermomix à prix cassé, nul ne se pose la question des conditions dans lesquelles ces produits à bas prix ont été fabriqués. Nul ne visite le camp derrière l’usine… Le miracle économique chinois est avant tout fondé sur le travail forcé généralisé. Mais qui peut vraiment éviter de consommer des produits Made in China, notamment en Allemagne, premier partenaire commercial de la Chine en Europe ?
Mais derrière la répression politique, l’internement de tout opposant, on trouve aussi des raisons bien plus matérielles : les bénéfices. La Chine est passée du rang d’usine du monde à celui de posséder ses propres marques phares à l’échelle mondiale, telle Huawei. Mais derrière la bonne santé financière de l’Empire du Milieu se cache une autre réalité : à chaque grande ville du pays son camp de travail. Et ces camps contribuent massivement à l’économie du pays.
Hartmut Idzko, journaliste et correspondant pour l’Asie de la première chaîne allemande publique ARD, a témoigné dans un documentaire du fat que le travail forcé y est érigé en système : « Aujourd’hui, il existe près d’un millier de camps, un dans presque chaque ville chinoise. Actuellement, on estime que quatre millions de personnes y sont internées. Souvent, ce sont des opposants au régime, et non des prisonniers de droit commun. Le gouvernement chinois peut enfermer des gens pendant quatre ans sans jugement. »
Ainsi, le Xinjiang est un immense camp de travail à ciel ouvert, racontait récemment le quotidien La Croix. « Pratiquement tous les produits chinois bon marché proviennent d’un camp de travail », résume pour sa part Hartmut Idzko. Et quand, en France, les magasins Lidl frôlent l’émeute en proposant le robot concurrent du célèbre Thermomix à prix cassé, nul ne se pose la question des conditions dans lesquelles ces produits à bas prix ont été fabriqués. Nul ne visite le camp derrière l’usine… Le miracle économique chinois est avant tout fondé sur le travail forcé généralisé. Mais qui peut vraiment éviter de consommer des produits Made in China, notamment en Allemagne, premier partenaire commercial de la Chine en Europe ?