Politique
Ne pas confondre autoritarisme et libéralisme
Dans ses premières déclarations publiques comme durant sa campagne, le nouveau président de la République s’est réclamé d’un certain libéralisme. Mais être issu de l’aile droite du Parti socialiste ne suffit pas pour l’être. Et pour Roland Hureaux, dans Causeur, Emmanuel Macron serait en fait un faux libéral, mais un vrai autoritaire. La nuance est d’importance. L'auteur note que le libéralisme ne saurait se réduire à la réforme du Code du travail : il implique aussi une baisse de prélèvements obligatoires. Or le quinquennat commence au contraire par l’annonce de hausses d’impôts et des dépenses nouvelles.
L’autoritarisme de Macron se serait quant à lui exprimé au travers de son goût du décorum, de l’écrasement du premier ministre par le Congrès de Versailles, du projet de loi antiterroriste où beaucoup voient la pérennisation de l’état d’urgence, du recours systématique aux ordonnances. Mais n’est-ce là que la surface des choses ? Par derrière, Causeur voit poindre une dictature du politiquement correct qui pourrait rendre la France un peu plus étouffante.
Macron serait aussi l’apôtre d’un « politiquement correct » renforcé : ouverture à l’immigration, intégrisme écologique, antiracisme, discrimination positive à tous les étages etc. Il a ainsi obtenu la sympathie de la presse et le vote des musulmans, en bon élève de la fondation Terra Nova qui prévoyait la formation d’un nouveau bloc de gauche s’appuyant sur les minorités, raciales, religieuses et sexuelles, comme le Parti démocrate américain. Au fond, le nouveau président serait resté un bon élève de Sciences Po années 2000 façon Richard Descoings.
Pour l'auteur, les décisions du nouveau président ne sont pas le seul sujet d’inquiétude : l’atmosphère que son élection a créé l’est tout autant. Paris Première et Europe 1 n’ont pas attendu pour licencier la non-conformiste Natacha Polony, Jean-Claude Brighelli a été exclu du Point, Olivier Delahousse de BFM TV : sus à la dissidence ! Eric Zemmour, lui, a été condamné d’une manière particulièrement lourde par la 17e chambre correctionnelle pour des propos sur l’immigration qui devraient être ouverts au libre débat. Plusieurs autres affaires mettant en cause des personnalités moins connues laissent craindre à Roland Hureaux un durcissement de la justice favorisé par la servilité d’une partie de la magistrature à l’égard de l’esprit du temps.
L’autoritarisme de Macron se serait quant à lui exprimé au travers de son goût du décorum, de l’écrasement du premier ministre par le Congrès de Versailles, du projet de loi antiterroriste où beaucoup voient la pérennisation de l’état d’urgence, du recours systématique aux ordonnances. Mais n’est-ce là que la surface des choses ? Par derrière, Causeur voit poindre une dictature du politiquement correct qui pourrait rendre la France un peu plus étouffante.
Macron serait aussi l’apôtre d’un « politiquement correct » renforcé : ouverture à l’immigration, intégrisme écologique, antiracisme, discrimination positive à tous les étages etc. Il a ainsi obtenu la sympathie de la presse et le vote des musulmans, en bon élève de la fondation Terra Nova qui prévoyait la formation d’un nouveau bloc de gauche s’appuyant sur les minorités, raciales, religieuses et sexuelles, comme le Parti démocrate américain. Au fond, le nouveau président serait resté un bon élève de Sciences Po années 2000 façon Richard Descoings.
Pour l'auteur, les décisions du nouveau président ne sont pas le seul sujet d’inquiétude : l’atmosphère que son élection a créé l’est tout autant. Paris Première et Europe 1 n’ont pas attendu pour licencier la non-conformiste Natacha Polony, Jean-Claude Brighelli a été exclu du Point, Olivier Delahousse de BFM TV : sus à la dissidence ! Eric Zemmour, lui, a été condamné d’une manière particulièrement lourde par la 17e chambre correctionnelle pour des propos sur l’immigration qui devraient être ouverts au libre débat. Plusieurs autres affaires mettant en cause des personnalités moins connues laissent craindre à Roland Hureaux un durcissement de la justice favorisé par la servilité d’une partie de la magistrature à l’égard de l’esprit du temps.
La sélection
Macron, faux libéral, vrai autoritaire
Causeur