Économie
Dessine-moi une licorne
Sans le savoir, vous avez peut-être déjà vu une licorne. Qu’est-ce que c’est ? L'une de ces nouvelles vedettes de l’économie internationale, souvent numériques, à la croissance exponentielle. Le critère pour être qualifié de licorne : une valorisation supérieure à un milliard de dollars. En levant 150 millions d’euros, Doctolib, le service français de prise de rendez-vous en ligne pour les consultations de médecins, vient justement de rejoindre les rangs de ce club très fermé. Né en 2013, Doctolib n’a en effet cessé de croître à toute vitesse, jusqu’à racheter son principal concurrent (également français) en 2018, MonDocteur.
Pourquoi est-ce si remarquable ? Parce que rares sont en fait les licornes européennes, les altitudes des classements économiques étant littéralement phagocytées par les géants américains et asiatiques du numérique. La France en comptait jusque-là trois : la plateforme de streaming audio Deezer, le service de covoiturage Blablacar et le site de vente en ligne vente-privee.com. En Europe, le Royaume-Uni, Brexit ou non, compte pour sa part pas moins de 25 licornes, loin devant l'Allemagne et la Suède. Selon un classement mondial établi l’an passé par la banque d'affaires britannique GP Bullhound, l'Europe ne compte quant à elle que 16% des licornes à travers le monde, loin derrière les Etats-Unis (48%) et l’Asie (36%).
Doctolib, qui compte chaque moins 30 millions de visites, permet non seulement de raccourcir les délais d’attente, mais aussi de réduire le nombre de rendez-vous auxquels les patients ne vont pas. Créée en 2013, cette plate-forme digitale permet de prendre des rendez-vous auprès de 75.000 professionnels de santé et 1.400 établissements en France et en Allemagne. Encore en déficit d’un point de vue comptable, mais soutenue par la BPI, elle compte 750 salariés et réalise un chiffre d’affaires d’environ 100 millions d’euros.
Pourquoi est-ce si remarquable ? Parce que rares sont en fait les licornes européennes, les altitudes des classements économiques étant littéralement phagocytées par les géants américains et asiatiques du numérique. La France en comptait jusque-là trois : la plateforme de streaming audio Deezer, le service de covoiturage Blablacar et le site de vente en ligne vente-privee.com. En Europe, le Royaume-Uni, Brexit ou non, compte pour sa part pas moins de 25 licornes, loin devant l'Allemagne et la Suède. Selon un classement mondial établi l’an passé par la banque d'affaires britannique GP Bullhound, l'Europe ne compte quant à elle que 16% des licornes à travers le monde, loin derrière les Etats-Unis (48%) et l’Asie (36%).
Doctolib, qui compte chaque moins 30 millions de visites, permet non seulement de raccourcir les délais d’attente, mais aussi de réduire le nombre de rendez-vous auxquels les patients ne vont pas. Créée en 2013, cette plate-forme digitale permet de prendre des rendez-vous auprès de 75.000 professionnels de santé et 1.400 établissements en France et en Allemagne. Encore en déficit d’un point de vue comptable, mais soutenue par la BPI, elle compte 750 salariés et réalise un chiffre d’affaires d’environ 100 millions d’euros.
La sélection
Doctolib se lance dans la téléconsultation
le Figaro