Société
Un sermon pour sauver une fleuriste
Véronique est fleuriste, et pas croyante pour un sou. Cela fait une vingtaine d’années que L’atelier des fleurs est installé 56, rue Pernety, dans le XIVe arrondissement de Paris. Jusqu’à ce matin de juillet 2015, où de petits dealers que sa boutique dérange détruisent sa vitrine. Bilan : il faudra baisser le rideau durant quatre mois, le temps que les assureurs s’éveillent et que les travaux de remise en état soient faits.
En octobre dernier, la boutique rouvre ses portes. Mais après tout cela, la trésorerie n’est pas au beau fixe. Au point que les commerçants du quartier lancent une collecte participative en ligne pour trouver les 15.000 euros qui manquent pour boucler les comptes. C’est là que le curé de la paroisse Notre Dame du Travail entre en scène, lors du sermon de sa Messe des commerçants. "J’ai demandé à la Vierge Marie de nous aider à trouver la somme manquante !", explique le père François, qui appelle notamment ses paroissiens à acheter des fleurs chez Véronique.
Le prêtre fera ensuite un second appel pour trouver les quelques milliers d’euros encore manquants pour sauver le magasin de fleurs. "C’est la vie d’une commerçante et la vie d’un quartier qui sont en jeu", explique-t-il alors, rendant hommage à cette "commerçante qui ne s’est pas dégonflée devant les difficultés et qui a eu le courage de revenir." Et si elle n’est pas croyante, "je m’en fous ! Si l’église n’aimait que les cathos, cette église ne serait pas la mienne !" Tout est dit.
En octobre dernier, la boutique rouvre ses portes. Mais après tout cela, la trésorerie n’est pas au beau fixe. Au point que les commerçants du quartier lancent une collecte participative en ligne pour trouver les 15.000 euros qui manquent pour boucler les comptes. C’est là que le curé de la paroisse Notre Dame du Travail entre en scène, lors du sermon de sa Messe des commerçants. "J’ai demandé à la Vierge Marie de nous aider à trouver la somme manquante !", explique le père François, qui appelle notamment ses paroissiens à acheter des fleurs chez Véronique.
Le prêtre fera ensuite un second appel pour trouver les quelques milliers d’euros encore manquants pour sauver le magasin de fleurs. "C’est la vie d’une commerçante et la vie d’un quartier qui sont en jeu", explique-t-il alors, rendant hommage à cette "commerçante qui ne s’est pas dégonflée devant les difficultés et qui a eu le courage de revenir." Et si elle n’est pas croyante, "je m’en fous ! Si l’église n’aimait que les cathos, cette église ne serait pas la mienne !" Tout est dit.