International
Terrorisme islamique : Daech reste une menace très élevée
L’organisation terroriste islamique Daech a revendiqué le nouvel attentat meurtrier commis ce 22 mars, à Trèbes (Aude, France). Malgré ses défaites en Syrie et en Irak, l’Etat islamique frappe où bon lui semble par ses « soldats » disséminés en Europe et ailleurs. La menace est d’autant plus grande que « la situation au Levant se dégrade à grande vitesse » selon le général François Lecointre, chef d'état-major des Armées (CEMA). C’est devant les députés qui l’auditionnaient, le 21 février, que le CEMA a fait cette déclaration, mais le compte-rendu vient seulement d’être rendu public.
Au cours de cette audition par les membres de la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée nationale, le général Lecointre a fait part de son inquiétude devant la « dégradation et la régionalisation du conflit » syrien. Vaincre Daech militairement ne suffira pas à rétablir la paix dans la région, d’autant que cette victoire est désormais compromise par l'intervention turque contre les Kurdes en Syrie, et de leur abandon par les puissances occidentales alors qu’ils étaient nos alliés dans la lutte contre l’Etat islamique. L’organisation terroriste est encore présente dans plusieurs poches de résistance dans le sud de la moyenne vallée de l'Euphrate et à la frontière irako-syrienne, a indiqué le général. Il a évoqué des «adaptations» nécessaires qui pourraient impliquer notamment le maintien de la base aérienne française dans le désert jordanien d’où les chasseurs français Rafale décollent pour frapper les forces de Daech. Reste toutefois entier le problème des « radicalisés » présents sur le sol français, qu’ils aient ou non combattu en Irak ou en Syrie.
Au cours de cette audition par les membres de la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée nationale, le général Lecointre a fait part de son inquiétude devant la « dégradation et la régionalisation du conflit » syrien. Vaincre Daech militairement ne suffira pas à rétablir la paix dans la région, d’autant que cette victoire est désormais compromise par l'intervention turque contre les Kurdes en Syrie, et de leur abandon par les puissances occidentales alors qu’ils étaient nos alliés dans la lutte contre l’Etat islamique. L’organisation terroriste est encore présente dans plusieurs poches de résistance dans le sud de la moyenne vallée de l'Euphrate et à la frontière irako-syrienne, a indiqué le général. Il a évoqué des «adaptations» nécessaires qui pourraient impliquer notamment le maintien de la base aérienne française dans le désert jordanien d’où les chasseurs français Rafale décollent pour frapper les forces de Daech. Reste toutefois entier le problème des « radicalisés » présents sur le sol français, qu’ils aient ou non combattu en Irak ou en Syrie.