International
Syrie/Yémen : une information partielle est une information partiale
Les médias occidentaux ne disent pas toute la vérité sur la guerre en Syrie et ses effets destructeurs sur la population, déplore Caritas Syrie. Ils parlent en effet surtout des bombardements gouvernementaux sur la Ghouta orientale, banlieue rebelle de la capitale syrienne, mais mentionnent rarement les attaques à la roquette et au mortier provenant des zones encore contrôlées par des milices djihadistes, qui font des victimes dans la banlieue-est de la capitale.
Les mêmes médias occidentaux, surtout français, sont très discrets sur le Yémen, accuse l’ACAT, « l’ONG chrétienne contre la torture et la peine de mort ». Les Nations unies ont pourtant qualifié la crise au Yémen de « plus grande crise humanitaire au monde ». La guerre entre sunnites et chiites, les uns soutenus par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, les autres par l’Iran, y a fait plus de 10.000 morts depuis septembre 2014. Alors qu’une résolution du Parlement européen adoptée le 30 novembre 2017 demandait à la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères de « lancer une initiative visant à imposer un embargo européen sur les armes à l’Arabie saoudite », principal acteur de la coalition dont l’aviation bombarde le Yémen, y compris des hôpitaux et des écoles, le gouvernement français continue d’autoriser l’exportation d’armes vers l’Arabie saoudite. D’où la question posée par l’ACAT : la France n’est-elle pas complice de ce massacre ?
Les mêmes médias occidentaux, surtout français, sont très discrets sur le Yémen, accuse l’ACAT, « l’ONG chrétienne contre la torture et la peine de mort ». Les Nations unies ont pourtant qualifié la crise au Yémen de « plus grande crise humanitaire au monde ». La guerre entre sunnites et chiites, les uns soutenus par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, les autres par l’Iran, y a fait plus de 10.000 morts depuis septembre 2014. Alors qu’une résolution du Parlement européen adoptée le 30 novembre 2017 demandait à la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères de « lancer une initiative visant à imposer un embargo européen sur les armes à l’Arabie saoudite », principal acteur de la coalition dont l’aviation bombarde le Yémen, y compris des hôpitaux et des écoles, le gouvernement français continue d’autoriser l’exportation d’armes vers l’Arabie saoudite. D’où la question posée par l’ACAT : la France n’est-elle pas complice de ce massacre ?
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Yémen : la France complice ?
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