Société
Son jeune fils meurt d’un cancer, il lève dix millions pour les autres
"Mon fils ne reviendra pas. Mais il y a tous les autres." C’est un drame que l’on ne peut souhaiter à personne, que l’on ne peut pas même concevoir : perdre un jeune enfant du fait du cancer. C’est pourtant ce qui est arrivé à Frédéric Lemos et son épouse, Magali, dont le fils, Noé, s’est battu jusqu’à ses dix ans, avant de rendre les armes.
"Un cancer à 7 ans, sérieux ?". Il y a deux ans, cette phrase de Noé ainsi que son visage s’affichaient sur la façade de la Tour Montparnasse. Deux ans après, Frédéric Lemos est toujours aussi révolté par le fait qu’un enfant puisse mourir d’un cancer. L’inacceptable ne s’accepte pas. Et cette colère, cette révolte, il la transforme en énergie, en projets, pour que ce que sa famille a vécu, d’autres ne le vivent pas. Soutenu notamment par des artistes tels que Caroline Vigneaux ou Vianney, il a décidé de récolter dix millions d’euros afin que des spécialistes puissent se consacrer à la recherche sur ces cancers.
Samedi prochain, ce sportif aguerri organise cette fois la TowerRun Montparnasse : l’ascension en courant des mille marches de la tour, soit soixante étages et 210m de dénivelé. Le but : récolter un maximum de dons pour le centre anticancer Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne), afin d’alimenter la campagne "Guérir le cancer de l'enfant au XXIe siècle". Un cancer devant lequel, selon lui, on est aussi démuni aujourd’hui que devant le Sida il y a 25 ans.
En novembre prochain, cinq chercheurs reconnus, venus du bout du monde, rejoindront l’Institut. Car pour se battre à armes égales avec le cancer de l’enfant, qui atteint chaque année 2500 jeunes et adolescents et en emporte 500, il faut du cœur, et de l’argent. Les dons recueillis sur guerirlecancerdelenfant.fr sont reversés à l’institut Gustave-Roussy.
"Un cancer à 7 ans, sérieux ?". Il y a deux ans, cette phrase de Noé ainsi que son visage s’affichaient sur la façade de la Tour Montparnasse. Deux ans après, Frédéric Lemos est toujours aussi révolté par le fait qu’un enfant puisse mourir d’un cancer. L’inacceptable ne s’accepte pas. Et cette colère, cette révolte, il la transforme en énergie, en projets, pour que ce que sa famille a vécu, d’autres ne le vivent pas. Soutenu notamment par des artistes tels que Caroline Vigneaux ou Vianney, il a décidé de récolter dix millions d’euros afin que des spécialistes puissent se consacrer à la recherche sur ces cancers.
Samedi prochain, ce sportif aguerri organise cette fois la TowerRun Montparnasse : l’ascension en courant des mille marches de la tour, soit soixante étages et 210m de dénivelé. Le but : récolter un maximum de dons pour le centre anticancer Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne), afin d’alimenter la campagne "Guérir le cancer de l'enfant au XXIe siècle". Un cancer devant lequel, selon lui, on est aussi démuni aujourd’hui que devant le Sida il y a 25 ans.
En novembre prochain, cinq chercheurs reconnus, venus du bout du monde, rejoindront l’Institut. Car pour se battre à armes égales avec le cancer de l’enfant, qui atteint chaque année 2500 jeunes et adolescents et en emporte 500, il faut du cœur, et de l’argent. Les dons recueillis sur guerirlecancerdelenfant.fr sont reversés à l’institut Gustave-Roussy.