Politique
Que font les couleurs LGBT sur le porche de l’Assemblée nationale ?
Après la tapageuse propagande LGBT à l’Elysée (LSDJ n° 384) honorée par la présence des époux Macron lors de la Fête de la musique, le 21 juin, suivie de l’initiative d’Anne Hidalgo, maire de Paris, de peinturlurer aux couleurs arc-en-ciel, et de façon permanente, des passages pour piétons dans le quartier du Marais, c’est au tour du président de l’Assemblée Nationale, François de Rugy, de montrer la ferveur de son engagement au service de la cause LGBT : pour saluer la « Marche des fiertés Lesbiennes, Gaies, Bi, Trans et Intersexes » (ex Gay pride) ce 30 juin, il n’a pas hésité à faire pavoiser le porche du palais Bourbon avec des banderoles LGBT.
Le symbole est lourd : en s’ornant du signe de reconnaissance du lobby identitaire LGBT, l’Assemblée nationale se fait ouvertement partisane, communautariste et non plus nationale. Son président bafoue l’arrêt du Conseil d'État n°259806 du 27 juillet 2005 qui stipule que «le principe de neutralité des services publics s'oppose à ce que soient apposés sur les édifices publics des signes symbolisant la revendication d'opinions politiques, religieuses ou philosophiques. »
Difficile d’aller plus loin dans la provocation et la volonté de cliver, dont les personnes homosexuelles risquent de faire les frais alors même que beaucoup n’adhèrent pas au mouvement LGBT et sont même hostiles à la Gay pride (cf. L’Obs du 30 juin). Mais c’est en réalité toute la nation qui est agressée par cette initiative contraire à l’esprit de notre Constitution qui ne reconnaît qu’une seule communauté : elle-même, la nation !
Dans Boulevard Voltaire, le colonel Georges Michel évoque avec humour ces initiatives délétères.
Le symbole est lourd : en s’ornant du signe de reconnaissance du lobby identitaire LGBT, l’Assemblée nationale se fait ouvertement partisane, communautariste et non plus nationale. Son président bafoue l’arrêt du Conseil d'État n°259806 du 27 juillet 2005 qui stipule que «le principe de neutralité des services publics s'oppose à ce que soient apposés sur les édifices publics des signes symbolisant la revendication d'opinions politiques, religieuses ou philosophiques. »
Difficile d’aller plus loin dans la provocation et la volonté de cliver, dont les personnes homosexuelles risquent de faire les frais alors même que beaucoup n’adhèrent pas au mouvement LGBT et sont même hostiles à la Gay pride (cf. L’Obs du 30 juin). Mais c’est en réalité toute la nation qui est agressée par cette initiative contraire à l’esprit de notre Constitution qui ne reconnaît qu’une seule communauté : elle-même, la nation !
Dans Boulevard Voltaire, le colonel Georges Michel évoque avec humour ces initiatives délétères.