Écologie
Quand le retour des loups change l’écosystème
A-t-on seulement idée d’à quel point nous ne savons pas comment fonctionne la planète dont nous sommes les locataires passagers ? De nos erreurs peuvent naître des réussites, et le moindre changement peut, en bien comme en mal, bouleverser un écosystème. Comme le fait d’avoir réintroduit en 1995 une trentaine de loups au sein du mythique parc de Yellowstone.
Car cette réintroduction des loups a eu des effets en cascade des plus imprévisibles. En l'absence de leur prédateur le plus féroce, les wapitis s’étaient multipliés sans crainte. Mais à force de tout dévorer, ces herbivores détruisaient la végétation et causaient, indirectement, des glissements de terrain tout en accélérant l’érosion.
En quelques années, les 31 loups sont devenus une bonne centaine, et des 20.000 Wapitis recensés, il en reste désormais trois fois moins… Ce sont désormais les bisons qui ont, grâce au retour du loup, remplacé le wapiti comme herbivore dominant au sein du Yellowstone, leur nombre augmentant légèrement d’année en année.
Au-delà, c’est toute la végétation qui a changé, avec moins de wapitis pour dévorer les jeunes pousses de peupliers ou de saules. Neuf colonies de castors au lieu d’une prennent aussi leurs aises au sein du parc, modifiant désormais le cours des rivières avec leurs barrages. La nature s’est refaite une santé, toute seule, et les changements engendrés par le retour des loups ne cesse de sidérer les chercheurs. "Le service des parcs nationaux a minimisé les interactions, accepté que la prédation, les herbivores et les feux sculptent l’écosystème. Et cette politique a permis la réintroduction du loup et ses effets fantastiques", expliquent les scientifiques. Un conte de fée pour militant écologiste ? Non, seulement la preuve que la diversité des espèces et la réduction de l’empreinte humaine sur un écosystème peuvent entraîner des changements aussi inattendus que bénéfiques.
Car cette réintroduction des loups a eu des effets en cascade des plus imprévisibles. En l'absence de leur prédateur le plus féroce, les wapitis s’étaient multipliés sans crainte. Mais à force de tout dévorer, ces herbivores détruisaient la végétation et causaient, indirectement, des glissements de terrain tout en accélérant l’érosion.
En quelques années, les 31 loups sont devenus une bonne centaine, et des 20.000 Wapitis recensés, il en reste désormais trois fois moins… Ce sont désormais les bisons qui ont, grâce au retour du loup, remplacé le wapiti comme herbivore dominant au sein du Yellowstone, leur nombre augmentant légèrement d’année en année.
Au-delà, c’est toute la végétation qui a changé, avec moins de wapitis pour dévorer les jeunes pousses de peupliers ou de saules. Neuf colonies de castors au lieu d’une prennent aussi leurs aises au sein du parc, modifiant désormais le cours des rivières avec leurs barrages. La nature s’est refaite une santé, toute seule, et les changements engendrés par le retour des loups ne cesse de sidérer les chercheurs. "Le service des parcs nationaux a minimisé les interactions, accepté que la prédation, les herbivores et les feux sculptent l’écosystème. Et cette politique a permis la réintroduction du loup et ses effets fantastiques", expliquent les scientifiques. Un conte de fée pour militant écologiste ? Non, seulement la preuve que la diversité des espèces et la réduction de l’empreinte humaine sur un écosystème peuvent entraîner des changements aussi inattendus que bénéfiques.