Économie
Privatisations : c’est reparti pour trois tours !
Le feu vert vient d’être donné à une privatisation de la Française des jeux, d'ADP et d'Engie. Une nouvelle fois, l’Etat se séparerait-il de pépites rentables, comme jadis les autoroutes, pour combler des déficits ou satisfaire des amitiés ? Le gouvernement s’en défend : il s’agirait, cette fois, de "financer l'innovation de rupture", d’abonder un fonds de 10 milliards d’euros. En sus des 1,6 milliard d’euros récupérés de la ventes d’actions Engie et Renault, ces fonds placés sont censés rapporter de 200 à 300 millions d'euros par an. Une somme distribuée sous forme de prêts ou d'avances remboursables à des entreprises innovantes, dans des domaines tels que l'intelligence artificielle.
La loi Pacte (Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises) devra maintenant être examinée par l'Assemblée Nationale à partir de septembre prochain, pour une adoption probable début janvier 2019. Si elle est votée, l’Etat passerait sous la barre d'un tiers du capital d'Engie et de 50 % de participation dans Aéroports de Paris, ce qui supposera au passage d’en changer le statut juridique. Une concession sur le foncier et sur le droit d'exploiter Orly et Roissy serait accordée pour 70 ans. Au bout de cette période, ce droit reviendrait à l'État, ainsi que la propriété du foncier. Bercy assure que l'État conservera un "droit de veto" sur une éventuelle vente des terrains que voudrait réaliser le nouvel actionnaire majoritaire d'ADP.
Quid, enfin, de la Française des jeux, véritable poule aux oeufs d’or ? L’État, qui possède actuellement 72 % du capital, devrait garder une participation importante dans la société qui détient le monopole sur les jeux de grattage et de tirage.
La loi Pacte (Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises) devra maintenant être examinée par l'Assemblée Nationale à partir de septembre prochain, pour une adoption probable début janvier 2019. Si elle est votée, l’Etat passerait sous la barre d'un tiers du capital d'Engie et de 50 % de participation dans Aéroports de Paris, ce qui supposera au passage d’en changer le statut juridique. Une concession sur le foncier et sur le droit d'exploiter Orly et Roissy serait accordée pour 70 ans. Au bout de cette période, ce droit reviendrait à l'État, ainsi que la propriété du foncier. Bercy assure que l'État conservera un "droit de veto" sur une éventuelle vente des terrains que voudrait réaliser le nouvel actionnaire majoritaire d'ADP.
Quid, enfin, de la Française des jeux, véritable poule aux oeufs d’or ? L’État, qui possède actuellement 72 % du capital, devrait garder une participation importante dans la société qui détient le monopole sur les jeux de grattage et de tirage.
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L'Élysée lance les privatisations
Le Figaro