Société
Peine de mort : drame chrétien dans une tragédie antique
Aux Texas, un père lutte pour que soit gracié in extremis son fils condamné à la peine capitale : celui-ci doit être exécuté par injection létale le 22 février. Mais ce qui rend le combat de Kent Whitaker encore plus pathétique, c’est que Bart, son fils, est le meurtrier du reste de la famille : il est avec son père le seul survivant d’un massacre dont il fut le commanditaire. Si Bart est exécuté, Kent aura perdu tous les siens !
Le plus remarquable dans ce fait divers hors norme que rapporte Libération, c’est l’évolution des sentiments de Kent Whitaker, passé en peu de temps du désir de vengeance au pardon. Grièvement blessé au cours de l’attaque organisée par Bart au retour d’un dîner en famille en décembre 2003, Kent s’était juré de se venger de l’homme qui avait décimé sa famille - Bart lui-même s’étant arrangé pour que son homme de main ne lui inflige qu’une légère blessure au bras. C’est grâce à sa « solide foi chrétienne » que le père endeuillé et blessé parvient à surmonter en quelques heures sa soif de vengeance : « Dieu est venu à ma rencontre dans cette chambre d’hôpital, la nuit même des tirs, et m’a permis de parvenir à un pardon miraculeux ». Or Kent ignore que cet assassin est son propre fils ! Il faudra un an aux enquêteurs pour le convaincre que c’est bien Bart qui a organisé ce guet-apens pour un sordide mobile d’héritage.
En fuite au Mexique, Bart sera arrêté et extradé puis condamné en mars 2007 à la peine capitale malgré l’intervention de son père suppliant les jurés de lui épargner la vie. Auteur d’un récit, Murder by Family, dans lequel il raconte cette tragédie et plaide pour la grâce de son fils, Kent Whitaker espère désormais que dans les sept jours à venir, un nouveau « miracle » empêchera l’exécution de son fils.
Le plus remarquable dans ce fait divers hors norme que rapporte Libération, c’est l’évolution des sentiments de Kent Whitaker, passé en peu de temps du désir de vengeance au pardon. Grièvement blessé au cours de l’attaque organisée par Bart au retour d’un dîner en famille en décembre 2003, Kent s’était juré de se venger de l’homme qui avait décimé sa famille - Bart lui-même s’étant arrangé pour que son homme de main ne lui inflige qu’une légère blessure au bras. C’est grâce à sa « solide foi chrétienne » que le père endeuillé et blessé parvient à surmonter en quelques heures sa soif de vengeance : « Dieu est venu à ma rencontre dans cette chambre d’hôpital, la nuit même des tirs, et m’a permis de parvenir à un pardon miraculeux ». Or Kent ignore que cet assassin est son propre fils ! Il faudra un an aux enquêteurs pour le convaincre que c’est bien Bart qui a organisé ce guet-apens pour un sordide mobile d’héritage.
En fuite au Mexique, Bart sera arrêté et extradé puis condamné en mars 2007 à la peine capitale malgré l’intervention de son père suppliant les jurés de lui épargner la vie. Auteur d’un récit, Murder by Family, dans lequel il raconte cette tragédie et plaide pour la grâce de son fils, Kent Whitaker espère désormais que dans les sept jours à venir, un nouveau « miracle » empêchera l’exécution de son fils.