Société
Pédophilie et traite des blanches à Rotherham : l’Angleterre sous le choc
Une enquête du tabloïd The Mirror publiée le 11 mars 2018 a révélé au grand public que 1 400 adolescentes blanches de la ville ouvrière de Rotherham, âgées de 11 à 16 ans, ont été, entre 1997 et 2013, victimes de viols à répétition et certaines assassinées par des gangs pakistanais et bangladais. Or, depuis seize ans, la police et les services sociaux savaient mais n’ont rien fait…comme l’a prouvé dès août 2014, un rapport accablant conduit par Alexis Jay, une sommité nationale des affaires sociales.
C’est une double déflagration :à la tolérance, voire la complicité des autorités-élus locaux, police- envers ces réseaux pédophiles, s’ajoute leur paralysie devant la perspective d’incriminer des immigrés -la plupart de nationalité britannique- par crainte d’être accusées de « racisme ». Malgré des démissions de responsables et quelques condamnations, plusieurs dizaines d'enfants seraient encore actuellement la proie de pédophiles. Tout se passe comme si des victimes de la classe ouvrière blanche n’éveillaient pas le même intérêt de la justice et des médias que de célèbres porte-paroles d’un certain féminisme victimaire.
Pour tenter de comprendre l'omerta de la police et des officiels sur ces quinze ans d’horreur, une journaliste du mensuel Marie-Claire a enquêté dans cette ville du nord de l'Angleterre. Elle a rencontré des victimes qui lui ont raconté comment elles étaient tombées dans les griffes de ces gangs.
C’est une double déflagration :à la tolérance, voire la complicité des autorités-élus locaux, police- envers ces réseaux pédophiles, s’ajoute leur paralysie devant la perspective d’incriminer des immigrés -la plupart de nationalité britannique- par crainte d’être accusées de « racisme ». Malgré des démissions de responsables et quelques condamnations, plusieurs dizaines d'enfants seraient encore actuellement la proie de pédophiles. Tout se passe comme si des victimes de la classe ouvrière blanche n’éveillaient pas le même intérêt de la justice et des médias que de célèbres porte-paroles d’un certain féminisme victimaire.
Pour tenter de comprendre l'omerta de la police et des officiels sur ces quinze ans d’horreur, une journaliste du mensuel Marie-Claire a enquêté dans cette ville du nord de l'Angleterre. Elle a rencontré des victimes qui lui ont raconté comment elles étaient tombées dans les griffes de ces gangs.