Écologie
On se calme sur le diesel !
Panique à bord ! La vente de véhicules diesel a été divisée par deux en cinq ans. Et la chute se poursuit. Depuis deux mois, la part de voitures particulières neuves à moteur diesel est tombée sous la barre des 40 % selon le Comité des constructeurs français d'automobiles. Elle était encore à 47,3 % en 2017 et à … 73 % en 2012. C’est bien sûr le résultat de la campagne écologiste anti-diesel sur fond du « dieselgate » et du rééquilibrage de la fiscalité entre le gazole et l'essence. Faute d’une alternative électrique ou hybride suffisamment attractive, c’est le véhicule essence qui en a profité, avec une part de 53,4 % des ventes au premier trimestre 2018 (47,3 % sur la même période en 2017).
Des constructeurs en ont déjà tiré des conséquences radicales : les japonais Toyota et Nissan, tous deux champions de l'hybridation essence, viennent d’annoncer leur intention de renoncer à la motorisation diesel en Europe. Toutefois ces annonces coïncident avec celle d’une avancée majeure pour réduire par dix les émissions polluantes du diesel faite par l’équipementier Bosch. En outre, Volkswagen, l’entreprise par laquelle est arrivé le scandale du dieselgate en 2015, croit toujours à l’avenir du diesel et entend le prouver en présentant une évolution hybridée de son moteur 2 litres TDI.
Qu’en conclure ? Qu’il faut raison garder ! Et se garder de brûler ce que l’on a adoré. François Lenglet, dans sa chronique de RTL du 9 mai, n’a pas hésité à dénoncer l’ « hystérie anti-diesel ». Il faisait remarquer que sur le plan du CO2, les émissions du diesel sont bien moindres que celles de l'essence. Quant au véhicule électrique, son bilan carbone dépend de la source électrique… S’il s’agit d’énergies fossiles (pétrole ou charbon) comme en Chine, le bilan n’est pas meilleur que celui d'un véhicule classique. Il est même pire car la seule construction d'une voiture électrique nécessite deux fois plus d'énergie qu'un véhicule classique, à cause de la batterie, qui de surcroît intègre des "métaux rares", tel le cobalt, dont l’extraction nuit gravement à l'environnement …
Des constructeurs en ont déjà tiré des conséquences radicales : les japonais Toyota et Nissan, tous deux champions de l'hybridation essence, viennent d’annoncer leur intention de renoncer à la motorisation diesel en Europe. Toutefois ces annonces coïncident avec celle d’une avancée majeure pour réduire par dix les émissions polluantes du diesel faite par l’équipementier Bosch. En outre, Volkswagen, l’entreprise par laquelle est arrivé le scandale du dieselgate en 2015, croit toujours à l’avenir du diesel et entend le prouver en présentant une évolution hybridée de son moteur 2 litres TDI.
Qu’en conclure ? Qu’il faut raison garder ! Et se garder de brûler ce que l’on a adoré. François Lenglet, dans sa chronique de RTL du 9 mai, n’a pas hésité à dénoncer l’ « hystérie anti-diesel ». Il faisait remarquer que sur le plan du CO2, les émissions du diesel sont bien moindres que celles de l'essence. Quant au véhicule électrique, son bilan carbone dépend de la source électrique… S’il s’agit d’énergies fossiles (pétrole ou charbon) comme en Chine, le bilan n’est pas meilleur que celui d'un véhicule classique. Il est même pire car la seule construction d'une voiture électrique nécessite deux fois plus d'énergie qu'un véhicule classique, à cause de la batterie, qui de surcroît intègre des "métaux rares", tel le cobalt, dont l’extraction nuit gravement à l'environnement …