International
Noura, symbole de la lutte contre le mariage forcé
Au Soudan, la législation autorise encore le mariage d'enfants à partir de l'âge de 10 ans. Des mariages à la fois précoces et forcés. La jeune Noura Hussein a quant à elle été mariée de force à l'âge de 16 ans. En avril 2017, après avoir terminé ses études secondaires, elle a été forcée d'emménager chez celui qui était légalement devenu son mari.Lorsqu’elle a refusé de consommer le mariage, celui-ci a demandé à deux de ses frères et à un cousin de venir l'aider à la violer. Le lendemain matin, alors qu'il essayait de la violer une nouvelle fois, Noura a saisi un couteau, et l'a tué.
C'est pour cette raison que la jeune femme, qui rêvait de devenir enseignante, vient d'être condamnée à mort par la justice soudanaise : pour s'être défendue face à un viol, dans le cadre d'un mariage forcé. En effet, le tribunal l'a déclarée coupable d'homicide volontaire, en application d'une ancienne loi ne reconnaissant pas le viol conjugal.
Amnesty International s'élève contre cette réalité quotidienne souhaitant faire du cas de Noura le symbole de la lutte contre les mariages précoces et forcés, et l'absence de reconnaissance du viol conjugal dans un tel contexte. L’ONG a lancé une pétition et réclame l’annulation de la condamnation, un nouveau procès équitable qui reprendrait les circonstances atténuantes. Noura étant en prison depuis les faits, il y a un an, la peine peut être exécutée à tout moment.
C'est pour cette raison que la jeune femme, qui rêvait de devenir enseignante, vient d'être condamnée à mort par la justice soudanaise : pour s'être défendue face à un viol, dans le cadre d'un mariage forcé. En effet, le tribunal l'a déclarée coupable d'homicide volontaire, en application d'une ancienne loi ne reconnaissant pas le viol conjugal.
Amnesty International s'élève contre cette réalité quotidienne souhaitant faire du cas de Noura le symbole de la lutte contre les mariages précoces et forcés, et l'absence de reconnaissance du viol conjugal dans un tel contexte. L’ONG a lancé une pétition et réclame l’annulation de la condamnation, un nouveau procès équitable qui reprendrait les circonstances atténuantes. Noura étant en prison depuis les faits, il y a un an, la peine peut être exécutée à tout moment.