Écologie
Mobiliser l’Europe pour sauver les oiseaux !
C’est un cri d’alarme lancé le 20 mars dans un communiqué commun par le CNRS et le Muséum d’histoire naturelle : le nombre d’oiseaux sur le territoire français aurait chuté d’un tiers en quinze ans, « une vitesse vertigineuse ». Et le phénomène se serait encore accéléré depuis deux ans…Cette « disparition massive », « proche de la catastrophe écologique », serait due largement, selon les chercheurs, à des pratiques agricoles particulièrement nuisibles aux insectes en France et en Europe.
Le déclin de la population d’oiseaux serait particulièrement sensible depuis les années 2008-2009, soit « une période qui correspond (…) à la fin des jachères imposées par la politique agricole commune, à la flambée des cours du blé, à la reprise du suramendement au nitrate permettant d’avoir du blé surprotéiné et à la généralisation des néonicotinoïdes » (des insecticides neurotoxiques). Non seulement de nombreuses espèces d’oiseaux se nourrissent d’insectes avant de se nourrir de graines, mais la disparition des plantes sauvages et donc de leurs graines, prive de nombreuses espèces d’oiseaux d’une ressource nutritive majeure. C’est en fait l’ensemble de la chaîne alimentaire qui est atteinte, y compris la microfaune des sols.
Serait-il trop tard pour enrayer le déclin de la biodiversité ? Des actions énergiques entreprises par les Pays-Bas, la Suède et le Royaume-Uni n’auraient pas encore donné de résultats tangibles. Selon ces experts, seule une action concertée avec les agriculteurs de toute l’Europe aurait l’envergure nécessaire pour juguler le désastre annoncé.
Le déclin de la population d’oiseaux serait particulièrement sensible depuis les années 2008-2009, soit « une période qui correspond (…) à la fin des jachères imposées par la politique agricole commune, à la flambée des cours du blé, à la reprise du suramendement au nitrate permettant d’avoir du blé surprotéiné et à la généralisation des néonicotinoïdes » (des insecticides neurotoxiques). Non seulement de nombreuses espèces d’oiseaux se nourrissent d’insectes avant de se nourrir de graines, mais la disparition des plantes sauvages et donc de leurs graines, prive de nombreuses espèces d’oiseaux d’une ressource nutritive majeure. C’est en fait l’ensemble de la chaîne alimentaire qui est atteinte, y compris la microfaune des sols.
Serait-il trop tard pour enrayer le déclin de la biodiversité ? Des actions énergiques entreprises par les Pays-Bas, la Suède et le Royaume-Uni n’auraient pas encore donné de résultats tangibles. Selon ces experts, seule une action concertée avec les agriculteurs de toute l’Europe aurait l’envergure nécessaire pour juguler le désastre annoncé.