Politique
L’utopie mondialiste ouvre les portes à l’islamisme
Quoique relativement ancienne (novembre 2016), cette intervention à TVL d’Alexandre Del Valle, professeur de géopolitique et de relations internationales, reste d’une brûlante actualité. L’auteur de « Les vrais ennemis de l’Occident : Du rejet de la Russie à l’islamisation des sociétés ouvertes » y établit clairement le lien entre l’idéologie mondialiste et la montée du péril islamiste en Occident.
L’utopie du village mondial voudrait gommer les références religieuses, ethniques et culturelles pour dissoudre l’individu au sein d’une société multiculturelle supposée pacifique parce qu’unie exclusivement par l’économie. Cette lecture foncièrement matérialiste de l’être humain, réduit à n’être qu’un consommateur, ignore que la nature humaine est d’abord spirituelle, morale et religieuse.
En promouvant un égalitarisme matérialiste, les pays occidentaux coupent leurs concitoyens de leurs racines en même temps qu’ils ouvrent leurs portes à l’islam radical qui est indissociablement religieux et politique, autrement dit totalitaire. Celui-ci s’engouffre dans le vide spirituel ainsi créé, notamment dans les « banlieues ».
La conséquence de cette société multiculturelle -tant du moins que l’islam n’y a pas triomphé-, c’est une société multiconflictuelle qui conduit fatalement à une société de l’hyper contrôle : si l’on récuse toute religion et toute morale comme règle intérieure en méconnaissant l’apport civilisationnel essentiel du christianisme, la paix sociale ne peut plus être assurée que par un étau législatif de plus en plus resserré et liberticide, donc fragile. Mais conclut-il, pas de défaitisme ! Nous pouvons et devons agir, et déjà politiquement, par le choix de dirigeants résolus à nous renouer avec les sources de notre civilisation pour nous rendre notre liberté.
L’utopie du village mondial voudrait gommer les références religieuses, ethniques et culturelles pour dissoudre l’individu au sein d’une société multiculturelle supposée pacifique parce qu’unie exclusivement par l’économie. Cette lecture foncièrement matérialiste de l’être humain, réduit à n’être qu’un consommateur, ignore que la nature humaine est d’abord spirituelle, morale et religieuse.
En promouvant un égalitarisme matérialiste, les pays occidentaux coupent leurs concitoyens de leurs racines en même temps qu’ils ouvrent leurs portes à l’islam radical qui est indissociablement religieux et politique, autrement dit totalitaire. Celui-ci s’engouffre dans le vide spirituel ainsi créé, notamment dans les « banlieues ».
La conséquence de cette société multiculturelle -tant du moins que l’islam n’y a pas triomphé-, c’est une société multiconflictuelle qui conduit fatalement à une société de l’hyper contrôle : si l’on récuse toute religion et toute morale comme règle intérieure en méconnaissant l’apport civilisationnel essentiel du christianisme, la paix sociale ne peut plus être assurée que par un étau législatif de plus en plus resserré et liberticide, donc fragile. Mais conclut-il, pas de défaitisme ! Nous pouvons et devons agir, et déjà politiquement, par le choix de dirigeants résolus à nous renouer avec les sources de notre civilisation pour nous rendre notre liberté.