Société
Le « meilleur des mondes » de Mickey se fait tirer l’oreille
Bonne nouvelle ! Le 11 mai dernier, de courageux lanceurs d’alerte travaillant chez Disney, ont forcé leur employeur à arrêter une formation interne sur la « diversité et l’inclusion » appelé « Re-imaginez demain ». Des documents relatifs à cette formation démontrent que Disney cherche à imposer à ses employés le dogme du « racialisme ». Mickey n’a pas fait son Picsou : c’est un florilège de ce que la nouvelle culture « woke » (éveil, vigilance) peut offrir. Depuis des mois, les employés de Disney étaient « invités » à s’éduquer sur le « racisme systémique », la « fragilité blanche ». Des groupes de travail par communautés raciales ont été mis en place.
L’axe principal du programme « Re-imaginez demain » est le thème de l’antiracisme, servi à des sauces variées. Par exemple, « Alliance pour une conscience raciale » recommande aux employés de faire les efforts nécessaires pour s’éduquer sur le « racisme systémique anti Noirs ». Ils ne doivent pas compter sur leurs collègues noirs car ce serait mettre un poids émotionnel trop lourd sur leurs épaules. On décourage toute discussion entre collègues appartenant à de communautés différentes pour éviter le « conflit » et la « pression émotionnelle ». Le document de formation affirme que les Etats-Unis ont une « longue histoire de racisme systémique et de transphobie » et que les employés blancs doivent faire une introspection pour comprendre le vice caché derrière leurs dénégations. Plus on est persuadé de n’être pas raciste, plus grand est le mal… On admoneste enfin les salariés en leur enjoignant de combattre les « idéologies » qui refusent de distinguer les gens par leurs couleurs de peau. Un autre module de formation « Que puis-je faire contre le racisme ? » rejette « l’égalité des chances », taxée de leurre, pour privilégier « l’équité parfaite ». Plus question de mérite, donc…
Pour engager concrètement les employés, un défi pour « l’équite raciale et la justice sociale » de 21 jours a été lancé début 2021. Il s’agissait d’un long questionnaire censé permettre de mesurer le degré de « privilège blanc ». « Je suis Blanc », « Je suis hétérosexuel », « Je suis un homme », « Je m’identifie toujours au genre de ma naissance » (quelle idée franchement…), « Je n’ai jamais été violé(e) », « Je n’utilise pas les transports publics », « On ne m’a jamais traité de terroriste » … Inutile de préciser que si vous cochez toutes ces cases, votre score sera digne du QI de Dingo aux yeux des Ressources Humaines.
Une fois le diagnostic posé, il s’agit de combattre sa « fragilité blanche », d’opérer une véritable conversion. Si vous avez coché la case « on m’a éduqué à traiter toute personne de la même manière », vous avez besoin d’aide car vous avez intériorisé le racisme depuis votre enfance… Le document recommande de rejeter les notions de « concurrence », « individualisme », « l’attention aux détails », « la ponctualité », accusées de perpétuer la suprématie blanche. Cela ne s’arrête pas aux portes de l’entreprise. Un graphique apprend aux parents que des signes de racisme sont détectés chez des bébés dès l’âge de 3 mois. L’éducation antiraciste doit donc commencer très tôt. On encourage chaque foyer à inspecter sa bibliothèque pour la débarrasser de toute œuvre incorrecte et à faire des dons (on y vient !) aux succursales locales du mouvement Black Lives Matter (qui, rappelons-le, se revendique marxiste révolutionnaire).
C’est un harcèlement quotidien qu’ont dénoncé les lanceurs d’alerte, entre formations, mémos, groupes de travail « suggérés ». Les opinions conservatrices ou la mise en avant de valeurs chrétiennes ne sont pas les bienvenues lors des sessions de groupes. Le PDG, Bob Iger, a par ailleurs clairement indiqué que le groupe Disney ne resterait pas neutre politiquement. En clair, que Walt Disney s’engageait à soutenir la gauche lors des prochaines échéances électorales. Depuis quelques mois, les œuvres de la firme ont subi un examen tatillon pour afficher une pureté idéologique sans faille. De grands classiques comme « Aladin », « Dumbo », « Fantasia » ont subi des corrections, et des commentaires ont été ajoutés pour attirer l’attention sur tout détail pouvant « offenser » un spectateur.
Le journaliste Christopher F. Rufo a obtenu les documents internes de ce programme de formation (voir article en lien). Les grandes entreprises sont des proies juteuses pour les activistes : des sources de financement offrant un public captif. Non… Pas tout à fait captif, l’exemple de Disney montre que des initiatives individuelles peuvent arrêter une offensive idéologique – tant la réaction du grand public a été forte. La réalité des affaires pourrait aussi rattraper l’entreprise dont les parcs d’attraction sont emblématiques pour la classe moyenne américaine. Mépriser ses clients n’est pas la meilleure façon de les faire revenir, surtout quand on sort à peine de la crise sanitaire. The Walt Disney Company affiche une perte de USD 2,83 milliards sur l’année 2020.
L’axe principal du programme « Re-imaginez demain » est le thème de l’antiracisme, servi à des sauces variées. Par exemple, « Alliance pour une conscience raciale » recommande aux employés de faire les efforts nécessaires pour s’éduquer sur le « racisme systémique anti Noirs ». Ils ne doivent pas compter sur leurs collègues noirs car ce serait mettre un poids émotionnel trop lourd sur leurs épaules. On décourage toute discussion entre collègues appartenant à de communautés différentes pour éviter le « conflit » et la « pression émotionnelle ». Le document de formation affirme que les Etats-Unis ont une « longue histoire de racisme systémique et de transphobie » et que les employés blancs doivent faire une introspection pour comprendre le vice caché derrière leurs dénégations. Plus on est persuadé de n’être pas raciste, plus grand est le mal… On admoneste enfin les salariés en leur enjoignant de combattre les « idéologies » qui refusent de distinguer les gens par leurs couleurs de peau. Un autre module de formation « Que puis-je faire contre le racisme ? » rejette « l’égalité des chances », taxée de leurre, pour privilégier « l’équité parfaite ». Plus question de mérite, donc…
Pour engager concrètement les employés, un défi pour « l’équite raciale et la justice sociale » de 21 jours a été lancé début 2021. Il s’agissait d’un long questionnaire censé permettre de mesurer le degré de « privilège blanc ». « Je suis Blanc », « Je suis hétérosexuel », « Je suis un homme », « Je m’identifie toujours au genre de ma naissance » (quelle idée franchement…), « Je n’ai jamais été violé(e) », « Je n’utilise pas les transports publics », « On ne m’a jamais traité de terroriste » … Inutile de préciser que si vous cochez toutes ces cases, votre score sera digne du QI de Dingo aux yeux des Ressources Humaines.
Une fois le diagnostic posé, il s’agit de combattre sa « fragilité blanche », d’opérer une véritable conversion. Si vous avez coché la case « on m’a éduqué à traiter toute personne de la même manière », vous avez besoin d’aide car vous avez intériorisé le racisme depuis votre enfance… Le document recommande de rejeter les notions de « concurrence », « individualisme », « l’attention aux détails », « la ponctualité », accusées de perpétuer la suprématie blanche. Cela ne s’arrête pas aux portes de l’entreprise. Un graphique apprend aux parents que des signes de racisme sont détectés chez des bébés dès l’âge de 3 mois. L’éducation antiraciste doit donc commencer très tôt. On encourage chaque foyer à inspecter sa bibliothèque pour la débarrasser de toute œuvre incorrecte et à faire des dons (on y vient !) aux succursales locales du mouvement Black Lives Matter (qui, rappelons-le, se revendique marxiste révolutionnaire).
C’est un harcèlement quotidien qu’ont dénoncé les lanceurs d’alerte, entre formations, mémos, groupes de travail « suggérés ». Les opinions conservatrices ou la mise en avant de valeurs chrétiennes ne sont pas les bienvenues lors des sessions de groupes. Le PDG, Bob Iger, a par ailleurs clairement indiqué que le groupe Disney ne resterait pas neutre politiquement. En clair, que Walt Disney s’engageait à soutenir la gauche lors des prochaines échéances électorales. Depuis quelques mois, les œuvres de la firme ont subi un examen tatillon pour afficher une pureté idéologique sans faille. De grands classiques comme « Aladin », « Dumbo », « Fantasia » ont subi des corrections, et des commentaires ont été ajoutés pour attirer l’attention sur tout détail pouvant « offenser » un spectateur.
Le journaliste Christopher F. Rufo a obtenu les documents internes de ce programme de formation (voir article en lien). Les grandes entreprises sont des proies juteuses pour les activistes : des sources de financement offrant un public captif. Non… Pas tout à fait captif, l’exemple de Disney montre que des initiatives individuelles peuvent arrêter une offensive idéologique – tant la réaction du grand public a été forte. La réalité des affaires pourrait aussi rattraper l’entreprise dont les parcs d’attraction sont emblématiques pour la classe moyenne américaine. Mépriser ses clients n’est pas la meilleure façon de les faire revenir, surtout quand on sort à peine de la crise sanitaire. The Walt Disney Company affiche une perte de USD 2,83 milliards sur l’année 2020.
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