Santé
Le citron, c’est bon si c’est bio !
Les vertus du citron ne sont plus à vanter : riche en vitamine C, antioxydant pouvant prévenir un rhume…ou un cancer, excellent pour stimuler l’organisme tout en le désintoxiquant. A condition d’avoir un estomac qui le supporte, rien de tel qu’un citron pressé chaque matin comme coup de fouet qui réveille le corps et l’appétit.
Mais il y a un hic pour ne pas dire un pépin : 80% des 500 tonnes de citrons vendus chaque jour en France proviennent d’Espagne, notamment de la région de Murcie, au sud-est du pays, premier exportateur mondial. Là-bas, à l’exception de ceux qui portent le label « bio » (environ 20% actuellement), ces agrumes sont traités avec divers pesticides avant mais aussi après la récolte, notamment avec un fongicide, l'Imazalil, interdit dans notre pays, mais autorisé sur les produits importés. L'Imazalil est classé comme « cancérogène probable » par l'agence américaine de protection de l'environnement (Environmental Protection Agency ou EPA) et a montré sa nocivité sur les animaux sur lesquels il était testé.
Un règlement de l’Union Européenne autorise les producteurs d’agrumes à les traiter avec des doses de pesticides 50 fois plus élevées que pour d’autres fruits sous prétexte que leur pulpe en serait préservée par l’épaisseur de leur peau. Pourtant, des analyses pratiquées en laboratoire montrent que les produits servant au conditionnement du citron après sa récolte, dont l’Imazalil, ne restent pas confinés dans sa peau (à ne pas consommer : ce fongicide y a été mesuré à 179 % au-dessus de la norme !). Ces produits se retrouvent aussi à des doses non négligeables - entre 10 et 25 % - dans la pulpe de citrons. Depuis 2014, en dépit des protestations des producteurs espagnols, la réglementation européenne a rendu obligatoire d’indiquer sur les étiquettes les produits chimiques appliqués sur les agrumes après la récolte. A lire donc avant d’acheter !
Faut-il en conclure que le citron paré de tant de vertus serait en réalité un des fruits les plus toxiques que nous consommons, s’il est « conventionnel » et non bio ? C’est un pas que n’hésitent pas à franchir des associations de consommateurs. Le grand public a été notamment alerté par une enquête (étayée par les analyses d’un laboratoire indépendant), réalisée en octobre 2017 par France 5 en France, en Italie, en Espagne, et aux Etats-Unis. Ce reportage passionnant n’est plus accessible sur le site de France Télévisions mais on peut le retrouver en lien ci-dessous (vidéo, 52 mn.).
Mais il y a un hic pour ne pas dire un pépin : 80% des 500 tonnes de citrons vendus chaque jour en France proviennent d’Espagne, notamment de la région de Murcie, au sud-est du pays, premier exportateur mondial. Là-bas, à l’exception de ceux qui portent le label « bio » (environ 20% actuellement), ces agrumes sont traités avec divers pesticides avant mais aussi après la récolte, notamment avec un fongicide, l'Imazalil, interdit dans notre pays, mais autorisé sur les produits importés. L'Imazalil est classé comme « cancérogène probable » par l'agence américaine de protection de l'environnement (Environmental Protection Agency ou EPA) et a montré sa nocivité sur les animaux sur lesquels il était testé.
Un règlement de l’Union Européenne autorise les producteurs d’agrumes à les traiter avec des doses de pesticides 50 fois plus élevées que pour d’autres fruits sous prétexte que leur pulpe en serait préservée par l’épaisseur de leur peau. Pourtant, des analyses pratiquées en laboratoire montrent que les produits servant au conditionnement du citron après sa récolte, dont l’Imazalil, ne restent pas confinés dans sa peau (à ne pas consommer : ce fongicide y a été mesuré à 179 % au-dessus de la norme !). Ces produits se retrouvent aussi à des doses non négligeables - entre 10 et 25 % - dans la pulpe de citrons. Depuis 2014, en dépit des protestations des producteurs espagnols, la réglementation européenne a rendu obligatoire d’indiquer sur les étiquettes les produits chimiques appliqués sur les agrumes après la récolte. A lire donc avant d’acheter !
Faut-il en conclure que le citron paré de tant de vertus serait en réalité un des fruits les plus toxiques que nous consommons, s’il est « conventionnel » et non bio ? C’est un pas que n’hésitent pas à franchir des associations de consommateurs. Le grand public a été notamment alerté par une enquête (étayée par les analyses d’un laboratoire indépendant), réalisée en octobre 2017 par France 5 en France, en Italie, en Espagne, et aux Etats-Unis. Ce reportage passionnant n’est plus accessible sur le site de France Télévisions mais on peut le retrouver en lien ci-dessous (vidéo, 52 mn.).