Santé
La sieste, un art de vivre salvateur
Si les Français sont devenus si pessimistes et irritables, c’est sans doute qu’ils ne dorment pas assez. Les nuits des Français ont perdu entre 1 h et 1 h 30 en un demi-siècle, le temps moyen de sommeil passant pour la première fois sous la barre des sept heures dans le dernier Baromètre de Santé publique France (cf. LSDJ n°598). On en connaît les causes : sédentarité, abus des écrans, pollution lumineuse, allongement des temps de trajet, essor du travail de nuit, et les risques pour la santé tant physique que psychique : obésité, diabète, hypertension, pathologies cardio-vasculaires, accidents, dépressions…ainsi que les baisses de performances au travail.
Le manque de sommeil est le mal du siècle, cause d’un véritable « jetlag social » selon l’expression du neuroscientifique et spécialiste du sommeil, Brice Faraut. Il estime que 25% des Français manquent de sommeil : chez eux, le déficit moyen est d’environ une nuit de sommeil par semaine, un mois au bout d’une année ! Heureusement, Brice Faraut ne se contente pas de tirer la sonnette d’alarme : dans son livre « Sauvés par la sieste » (Actes Sud), il donne un remède éprouvé depuis l’aube de l’humanité : « Ce que le sommeil n’a pas eu le loisir de corriger ou de réparer pendant la nuit, la sieste peut s’y employer pendant le jour », explique-t-il.
Encore faut-il se mettre dans la tête que faire la sieste n’est pas une pratique de fainéant, ni une perte de temps : c’est au contraire un gain de temps grâce au pouvoir puissamment réparateur et énergisant d’un court repos (environ ½ h) entre midi et 16h (soit 7 à 8 heures après le réveil matinal). Aussi court soit-il (au moins 10 minutes), le sommeil survenu pendant la sieste produit « un ballet d’hormones, une pluie d’antioxydants » explique-t-il dans un entretien à RFI (en lien ci-dessous).
La sieste se pratique comme un art de vivre. Si elle n’est pas encore une habitude, il faut la vouloir et l’organiser, en se mettant dans les dispositions nécessaires : dans une position confortable, allongée ou demi-allongée autant que possible, et à l’abri du bruit et des écrans. Quant au réveil, un expresso ou un thé pris juste avant la sieste aidera à redémarrer en trombe, frais et dispos !
Le manque de sommeil est le mal du siècle, cause d’un véritable « jetlag social » selon l’expression du neuroscientifique et spécialiste du sommeil, Brice Faraut. Il estime que 25% des Français manquent de sommeil : chez eux, le déficit moyen est d’environ une nuit de sommeil par semaine, un mois au bout d’une année ! Heureusement, Brice Faraut ne se contente pas de tirer la sonnette d’alarme : dans son livre « Sauvés par la sieste » (Actes Sud), il donne un remède éprouvé depuis l’aube de l’humanité : « Ce que le sommeil n’a pas eu le loisir de corriger ou de réparer pendant la nuit, la sieste peut s’y employer pendant le jour », explique-t-il.
Encore faut-il se mettre dans la tête que faire la sieste n’est pas une pratique de fainéant, ni une perte de temps : c’est au contraire un gain de temps grâce au pouvoir puissamment réparateur et énergisant d’un court repos (environ ½ h) entre midi et 16h (soit 7 à 8 heures après le réveil matinal). Aussi court soit-il (au moins 10 minutes), le sommeil survenu pendant la sieste produit « un ballet d’hormones, une pluie d’antioxydants » explique-t-il dans un entretien à RFI (en lien ci-dessous).
La sieste se pratique comme un art de vivre. Si elle n’est pas encore une habitude, il faut la vouloir et l’organiser, en se mettant dans les dispositions nécessaires : dans une position confortable, allongée ou demi-allongée autant que possible, et à l’abri du bruit et des écrans. Quant au réveil, un expresso ou un thé pris juste avant la sieste aidera à redémarrer en trombe, frais et dispos !
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RFI