Société
La grande détresse des familles monoparentales
Le nombre de familles monoparentales explose en France : + 87% entre 1990 et 2013 ! Aujourd’hui, au moins 1,8 million de familles, soit près d’un quart des familles françaises (22,8% des familles avec au moins un enfant mineur), sont des familles monoparentales. 4 millions d’enfants en sont issus. En cause : l’accroissement du nombre de séparations et de divorces, et la diminution des mariages (autrement dit, la fragilité des « unions libres »). L’INSEE a recensé pour 2018, 228 000 mariages (5000 de moins que l’année précédente) pour 128 000 divorces (4400 de plus que l’année précédente). 82% des familles deviennent monoparentales à la suite d’une séparation.
85% de ces familles monoparentales sont constitués de mères seules. Elles cumulent les fragilités : vivant avec un seul revenu, elles sont les plus pauvres (avec un taux de pauvreté de 19%, soit plus de deux fois la moyenne nationale : 8%), les moins bien logées (60% vivent dans des logements de « mauvaise qualité »), les plus vulnérables au chômage (une mère célibataire a deux fois plus de risques d’être au chômage qu’une mère en couple), et leurs enfants connaissent les plus grandes difficultés scolaires. Une mère célibataire sur deux ne travaille pas à temps complet, et 42% des mères célibataires sont à temps partiel subi (contre 20% des mères en couples). Il s’agit en outre de métiers à faible revenu. C’est une des détresses sociales qu’exprime le mouvement des Gilets jaunes : « Être une femme célibataire est une galère au quotidien », a déclaré Ingrid Levavasseur, ancienne figure du mouvement, qui a lancé l’association « Racines positives » pour créer « un réseau d’accueil pour familles monoparentales ».
Les pouvoirs publics dépensent des sommes considérables en aides et prestations sociales pour soutenir les familles monoparentales (RSA, allocation de soutien familiale, aides aux familles ne dépassant pas un certain plafond de revenu, aides à la garde d’enfant, demi-part fiscales, lutte contre les pensions alimentaires impayées, etc.) Mais ces mêmes pouvoirs publics favorisent la multiplication de ces familles en promouvant la liberté de mœurs et la satisfaction des désirs individuels. Exemple d’une brûlante actualité : la légalisation de la PMA pour les femmes en couple et les femmes seules, en instituant l’absence du père, augmentera évidemment le nombre de familles monoparentales.
« Où est la cohérence d’un exécutif qui fabrique par la loi de la fragilité sociale qu’il prétend combattre par ailleurs ? » interroge Elizabeth Montfort, présidente du pôle Famille et Société de l’Institut Thomas More dans cette « note d’actualité » en lien ci-dessous.
85% de ces familles monoparentales sont constitués de mères seules. Elles cumulent les fragilités : vivant avec un seul revenu, elles sont les plus pauvres (avec un taux de pauvreté de 19%, soit plus de deux fois la moyenne nationale : 8%), les moins bien logées (60% vivent dans des logements de « mauvaise qualité »), les plus vulnérables au chômage (une mère célibataire a deux fois plus de risques d’être au chômage qu’une mère en couple), et leurs enfants connaissent les plus grandes difficultés scolaires. Une mère célibataire sur deux ne travaille pas à temps complet, et 42% des mères célibataires sont à temps partiel subi (contre 20% des mères en couples). Il s’agit en outre de métiers à faible revenu. C’est une des détresses sociales qu’exprime le mouvement des Gilets jaunes : « Être une femme célibataire est une galère au quotidien », a déclaré Ingrid Levavasseur, ancienne figure du mouvement, qui a lancé l’association « Racines positives » pour créer « un réseau d’accueil pour familles monoparentales ».
Les pouvoirs publics dépensent des sommes considérables en aides et prestations sociales pour soutenir les familles monoparentales (RSA, allocation de soutien familiale, aides aux familles ne dépassant pas un certain plafond de revenu, aides à la garde d’enfant, demi-part fiscales, lutte contre les pensions alimentaires impayées, etc.) Mais ces mêmes pouvoirs publics favorisent la multiplication de ces familles en promouvant la liberté de mœurs et la satisfaction des désirs individuels. Exemple d’une brûlante actualité : la légalisation de la PMA pour les femmes en couple et les femmes seules, en instituant l’absence du père, augmentera évidemment le nombre de familles monoparentales.
« Où est la cohérence d’un exécutif qui fabrique par la loi de la fragilité sociale qu’il prétend combattre par ailleurs ? » interroge Elizabeth Montfort, présidente du pôle Famille et Société de l’Institut Thomas More dans cette « note d’actualité » en lien ci-dessous.