Politique
La France confrontée à la montée du péril islamique
148 djihadistes ayant purgé leur peine dans une prison française doivent en sortir d’ici trois ans. Autant de bombes à retardement qui inquiètent les magistrats, les policiers, les parlementaires… et les citoyens. Le député LR Éric Ciotti a d’ailleurs rédigé une proposition de loi visant à faciliter les mesures de rétention administrative au terme des incarcérations de ces musulmans radicalisés. Mais outre ceux qui sortent de prison, il y a les islamistes qui entrent ou rentrent en France, et tous ceux que couvent nos banlieues…
Une enquête, réalisée en 2016 par l’Institut Montaigne, classait 28% de musulmans vivant en France comme « sécessionnistes et autoritaires ». Près du tiers des musulmans interrogés plaçaient en effet la charia au-dessus des lois de la République. Quatre ans ont passé. Dopée par la démographie et l’immigration, cette radicalisation n’a cessé de s’aggraver sur des pans entiers de territoires. Elle est le résultat du discours salafiste qui a réussi à s’imposer dans les mosquées et sur l’internet comme la référence à partir de laquelle les musulmans devraient concevoir leur pratique religieuse.
L’extension progressive d’un « califat » aux dimensions du monde était le projet des Frères musulmans depuis leur fondation en 1928 en Egypte, explique le géopolitologue Alexandre del Valle dans son dernier livre : « Le Projet. La stratégie de conquête des Frères musulmans en France » (éditions de L’Artilleur) (cf. son entretien à Sud-Radio en lien ci-dessous). Cette idéologie politico-religieuse a été exportée depuis des décennies par les monarchies du Golfe, surtout par l’Arabie Saoudite. Ce wahhabisme-salafiste s’affiche de plus en plus visiblement en France et dans la plupart des pays occidentaux, notamment par l’imposition du voile aux femmes musulmanes, les réfractaires s’exposant à des représailles allant des insultes aux attaques physiques (coups, jets d’acide…).
Très discret au sujet de l’islamisme depuis le début de son mandat, Emmanuel Macron semble avoir pris conscience de l’importance de ce thème pour sa réélection en 2022. D’où son discours de Mulhouse, ce 18 février, sur la « reconquête républicaine » face au « séparatisme », terme pudique pour qualifier l’hégémonisme islamique. Il s’agirait notamment de lutter contre la mainmise de puissances étrangères (Arabie Saoudite, Turquie…) sur les mosquées en France. Des mesures émanant des ministères concernés (Intérieur, Éducation nationale, Jeunesse, Sports, Collectivités territoriales) devraient être annoncées dans les dix jours. Encore faudrait-il ne plus solliciter le concours de représentants musulmans prétendument « modérés », tel le délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri, qui avait estimé que la jeune Mila avait « cherché » et devait « assumer » les menaces de mort qu’elle avait subies sur les réseaux sociaux après y avoir proclamé en termes orduriers son dégoût de l’islam ; ou tel le Secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM), le saoudien Mohamed Al-Issa, qui avait inauguré à Lyon, en septembre dernier, l'Institut français de civilisation musulmane (IFCM) avec Christophe Castaner et des élus lyonnais, et dont une nouvelle visite est attendue en France. Ni lui, ni aucun des dignitaires musulmans de la mouvance wahhabite-salafiste n’entendent changer un mot aux textes coraniques et jurisprudentiels, qui légitiment la violence et l'intolérance de l'islam fondamentaliste.
Pour Alexandre del Valle, il est vital de contrecarrer ce fondamentalisme musulman encouragé par « l’islamo-gauchisme » que l’on a vu à la manœuvre dans le défilé contre « l’islamophobie » à Paris, le 10 novembre dernier. Coude à coude avec des élus défendant leur réélection et des naïfs émus par un discours victimaire, défilaient des trotskistes mus par leur haine aveugle envers la civilisation occidentale et ses racines chrétiennes. Ils sont les « idiots utiles » de cette alliance du rouge révolutionnaire et du vert islamique, car les islamistes ne manqueraient pas de se retourner contre eux si, par malheur, ils parvenaient à leurs fins.
Une enquête, réalisée en 2016 par l’Institut Montaigne, classait 28% de musulmans vivant en France comme « sécessionnistes et autoritaires ». Près du tiers des musulmans interrogés plaçaient en effet la charia au-dessus des lois de la République. Quatre ans ont passé. Dopée par la démographie et l’immigration, cette radicalisation n’a cessé de s’aggraver sur des pans entiers de territoires. Elle est le résultat du discours salafiste qui a réussi à s’imposer dans les mosquées et sur l’internet comme la référence à partir de laquelle les musulmans devraient concevoir leur pratique religieuse.
L’extension progressive d’un « califat » aux dimensions du monde était le projet des Frères musulmans depuis leur fondation en 1928 en Egypte, explique le géopolitologue Alexandre del Valle dans son dernier livre : « Le Projet. La stratégie de conquête des Frères musulmans en France » (éditions de L’Artilleur) (cf. son entretien à Sud-Radio en lien ci-dessous). Cette idéologie politico-religieuse a été exportée depuis des décennies par les monarchies du Golfe, surtout par l’Arabie Saoudite. Ce wahhabisme-salafiste s’affiche de plus en plus visiblement en France et dans la plupart des pays occidentaux, notamment par l’imposition du voile aux femmes musulmanes, les réfractaires s’exposant à des représailles allant des insultes aux attaques physiques (coups, jets d’acide…).
Très discret au sujet de l’islamisme depuis le début de son mandat, Emmanuel Macron semble avoir pris conscience de l’importance de ce thème pour sa réélection en 2022. D’où son discours de Mulhouse, ce 18 février, sur la « reconquête républicaine » face au « séparatisme », terme pudique pour qualifier l’hégémonisme islamique. Il s’agirait notamment de lutter contre la mainmise de puissances étrangères (Arabie Saoudite, Turquie…) sur les mosquées en France. Des mesures émanant des ministères concernés (Intérieur, Éducation nationale, Jeunesse, Sports, Collectivités territoriales) devraient être annoncées dans les dix jours. Encore faudrait-il ne plus solliciter le concours de représentants musulmans prétendument « modérés », tel le délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri, qui avait estimé que la jeune Mila avait « cherché » et devait « assumer » les menaces de mort qu’elle avait subies sur les réseaux sociaux après y avoir proclamé en termes orduriers son dégoût de l’islam ; ou tel le Secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM), le saoudien Mohamed Al-Issa, qui avait inauguré à Lyon, en septembre dernier, l'Institut français de civilisation musulmane (IFCM) avec Christophe Castaner et des élus lyonnais, et dont une nouvelle visite est attendue en France. Ni lui, ni aucun des dignitaires musulmans de la mouvance wahhabite-salafiste n’entendent changer un mot aux textes coraniques et jurisprudentiels, qui légitiment la violence et l'intolérance de l'islam fondamentaliste.
Pour Alexandre del Valle, il est vital de contrecarrer ce fondamentalisme musulman encouragé par « l’islamo-gauchisme » que l’on a vu à la manœuvre dans le défilé contre « l’islamophobie » à Paris, le 10 novembre dernier. Coude à coude avec des élus défendant leur réélection et des naïfs émus par un discours victimaire, défilaient des trotskistes mus par leur haine aveugle envers la civilisation occidentale et ses racines chrétiennes. Ils sont les « idiots utiles » de cette alliance du rouge révolutionnaire et du vert islamique, car les islamistes ne manqueraient pas de se retourner contre eux si, par malheur, ils parvenaient à leurs fins.