International
Koweït : le nouveau visage de l’esclavage ordinaire
Certains pays ont décidément bien du mal à changer leurs (vieilles) habitudes. Tout comme à Dubaï ou en Arabie Saoudite, le Koweït prouve que l’esclavage moderne est avant tout une question de définition.
Et cette habitude de l’esclavage ordinaire a désormais un visage sur les réseaux sociaux : Sondos al-Qattan, une blogueuse suivie par 2,3 millions d’abonnées, avec qui elle partage ses conseils de maquillage. Dans une vidéo, cette star koweïtienne des réseaux sociaux s’est plainte de devoir donner un jour de repos par semaine à son employée de maison. Une réaction à l’accord récemment passé entre le Koweït et le gouvernement philippin pour améliorer un tant soit peu le sort des 262 000 philippins travaillant dans le pays. "J’ai le droit en tant que kafil (sponsor) de garder le passeport de mon employé. J’en suis responsable après avoir payé une caution qui peut atteindre les 1 500 dinars (environ 4 200 euros)", explique ainsi Sondos al-Qattan, qui estime notamment que ces pratiques "ne portent pas atteinte à la dignité du domestique et n’ont rien à voir avec l’humanisme ni les droits de l’Homme, du moment que le salaire de cet employé n’est pas retenu et qu’il n’est pas battu."
Il aura fallu attendre mai dernier pour que le Koweït et le gouvernement de Manille signent, au terme d’une longue crise diplomatique, un accord accordant un jour de repos hebdomadaire aux domestiques, les autorisant à garder leurs passeports et à recourir à l’aide des autorités de Manille si nécessaire.
Et cette habitude de l’esclavage ordinaire a désormais un visage sur les réseaux sociaux : Sondos al-Qattan, une blogueuse suivie par 2,3 millions d’abonnées, avec qui elle partage ses conseils de maquillage. Dans une vidéo, cette star koweïtienne des réseaux sociaux s’est plainte de devoir donner un jour de repos par semaine à son employée de maison. Une réaction à l’accord récemment passé entre le Koweït et le gouvernement philippin pour améliorer un tant soit peu le sort des 262 000 philippins travaillant dans le pays. "J’ai le droit en tant que kafil (sponsor) de garder le passeport de mon employé. J’en suis responsable après avoir payé une caution qui peut atteindre les 1 500 dinars (environ 4 200 euros)", explique ainsi Sondos al-Qattan, qui estime notamment que ces pratiques "ne portent pas atteinte à la dignité du domestique et n’ont rien à voir avec l’humanisme ni les droits de l’Homme, du moment que le salaire de cet employé n’est pas retenu et qu’il n’est pas battu."
Il aura fallu attendre mai dernier pour que le Koweït et le gouvernement de Manille signent, au terme d’une longue crise diplomatique, un accord accordant un jour de repos hebdomadaire aux domestiques, les autorisant à garder leurs passeports et à recourir à l’aide des autorités de Manille si nécessaire.