
Jouets « non genrés » : le business au service de l’idéologie du genre
Mais sus à la différence sexuelle ! Le doigt sur la couture du pantalon, la Fédération française des industries jouet/puériculture (FJP) prépare la mise en place d’un « label pour tous », équivalent ludique du « mariage pour tous » ou de la « PMA pour toutes ». Selon les directives du ministère, la « Charte pour une représentation mixte des jouets » destinée à lutter contre « les préjugés de genre » liste 34 engagements tels que : « Préférer les formulations “pour faire comme les grands” à “pour faire comme maman” (quelle horreur !) dans le cas d’un kit de ménage », supprimer les catégories « jouets pour filles », « jouets pour garçons » dans les catalogues, et même préparer des emballages neutres, comme pour les paquets de tabac. Le message est clair : la différence sexuelle nuit gravement à la santé !
Les commerçants ne seront pas épargnés par cette police des (nouvelles) mœurs : hors de question qu’ils préparent des étalages genrés bleus ou roses, ni qu’ils proposent d’acheter des poupées aux filles et des voitures aux garçons ! Mieux : ils subiront une formation pour les sensibiliser à la manière d’accueillir le client ! Ainsi ne devront-ils plus leur demander : « C'est pour un garçon ou une fille ? » mais « qu'est-ce que l'enfant aime ?». Par ce biais, explique Michel Moggio, président de la FJP, parents et grands-parents seront eux aussi rééduqués afin de les rendre « plus souples dans leurs choix », quand on leur suggérera par exemple d’offrir « des sabres lasers aux petites filles ». L’exemple est vraiment bien choisi pour montrer quelle société pacifiée nous prépare l’abolition de la différence sexuelle !
Hasard du calendrier ? Le géant américain du jouet Mattel vient de sortir Creatable Worlds, une ligne de poupées « non genrées » : ces poupées « genderfluid » ne présentent sur le corps ou le visage aucun élément distinctif pouvant les identifier comme fille ou garçon. « Ce n’est que le début » promet Mattel qui détient actuellement 19% du marché dans l’industrie des poupées (8 milliards de dollars). Le fabriquant espère ainsi atteindre un chiffre d’affaires de 80 millions de dollars. Qu’importe l’idéologie pourvu qu’elle serve le business !