Société
Faut-il interdire les cours d’école "dégenrées" ?
Vous avez dit écologie ? À Grenoble, Rennes, Lyon ou Besançon, les exemples d’une nouvelle folie idéologique se multiplient en cette rentrée scolaire : les cours de récréations dites "dégenrées". Une vision de la société semble-t-il plus proche de l’extrême-gauche et de ses théories du genre que de la défense de la nature. Exit les terrains de football et autres marelles, place aux poulaillers, aux copeaux de bois et aux espaces végétalisés.
Ainsi, alors que le ballon rond demeure le sport roi dans l’Hexagone, le voici cloué au pilori dès la petite enfance au nom d’un combat contre un sexisme inconscient dès le plus jeune âge : alors que les garçons, par définition envahissants, violents et bruyants, s’arrogeraient toute la place au nom du ballon, les filles, discrètes et pacifiques, se réfugieraient dans des jeux discrets et des conversations. Une vision de la société et des sexes qui vaut son pesant d’a priori et de biais. Alors que la Fédération Française de Football et les clubs ne cessent de promouvoir la pratique féminine du football, pourquoi ces élus écologistes estiment-ils que seuls les garçons y joueraient à l’école ?
Au nom de la lutte contre un sexisme considéré comme inconscient et intériorisé dès le plus jeune âge, ces élus disent favoriser les zones de jeux collectifs filles-garçons. La rééducation des enfants, voilà un concept qui n’est pas sans rappeler certaines dictatures communistes du temps jadis, ou de la Chine d’aujourd’hui. "De base, moi, je voulais des cages de foot et un ballon de foot. Mais comme par hasard, y a rien", s’est attristé un tout jeune élève lors d’un échange avec Grégory Doucet, à l’occasion de la rentrée des classes."Y a que j’sais-pas-quoi, comment ça s’appelle ça ? Ouais, des copeaux. Et après y a de la terre. Et après rien." Ou quand l’idéologie rencontre la réalité… La vidéo de cet échange a fait le tour du web, soulignant l’ineptie d’une telle conception binaire, réductrice et conflictuelle des rapports entre les sexes, opposant par principe de prétendus futurs hommes machistes et dominants à des femmes victimes et dominées. "Pas de liberté aux ennemis de la liberté", disait-on jadis. En ces temps moins sanglants mais tout aussi idéologiques, nous voilà passés au "pas de cage de football au nom de l’égalité des sexes". Beau parcours…
Ainsi, alors que le ballon rond demeure le sport roi dans l’Hexagone, le voici cloué au pilori dès la petite enfance au nom d’un combat contre un sexisme inconscient dès le plus jeune âge : alors que les garçons, par définition envahissants, violents et bruyants, s’arrogeraient toute la place au nom du ballon, les filles, discrètes et pacifiques, se réfugieraient dans des jeux discrets et des conversations. Une vision de la société et des sexes qui vaut son pesant d’a priori et de biais. Alors que la Fédération Française de Football et les clubs ne cessent de promouvoir la pratique féminine du football, pourquoi ces élus écologistes estiment-ils que seuls les garçons y joueraient à l’école ?
Au nom de la lutte contre un sexisme considéré comme inconscient et intériorisé dès le plus jeune âge, ces élus disent favoriser les zones de jeux collectifs filles-garçons. La rééducation des enfants, voilà un concept qui n’est pas sans rappeler certaines dictatures communistes du temps jadis, ou de la Chine d’aujourd’hui. "De base, moi, je voulais des cages de foot et un ballon de foot. Mais comme par hasard, y a rien", s’est attristé un tout jeune élève lors d’un échange avec Grégory Doucet, à l’occasion de la rentrée des classes."Y a que j’sais-pas-quoi, comment ça s’appelle ça ? Ouais, des copeaux. Et après y a de la terre. Et après rien." Ou quand l’idéologie rencontre la réalité… La vidéo de cet échange a fait le tour du web, soulignant l’ineptie d’une telle conception binaire, réductrice et conflictuelle des rapports entre les sexes, opposant par principe de prétendus futurs hommes machistes et dominants à des femmes victimes et dominées. "Pas de liberté aux ennemis de la liberté", disait-on jadis. En ces temps moins sanglants mais tout aussi idéologiques, nous voilà passés au "pas de cage de football au nom de l’égalité des sexes". Beau parcours…