Culture
Facebook a des comptes à rendre
La tempête gronde pour le plus célèbre des réseaux sociaux. Des deux côtés de l'Atlantique, il se retrouve mis en cause. Aux Etats-Unis, d'abord, du fait de l’utilisation des données de 50 millions d’utilisateurs dans le cadre de la campagne de Donald Trump par le cabinet d'études britannique Cambridge Analytica. Une nouvelle qui a fait fondre de 60 milliards de dollars la valeur boursière du groupe...
De nombreuses voix se sont élevées pour demander des mesures plus fermes et des enquêtes approfondies sur la façon dont le géant gère et commercialise réellement les données de ses utilisateurs. « Facebook, Google, et Twitter ont amassé des quantités inédites de données personnelles, qu'ils utilisent pour vendre de la publicité, y compris politique, ont déclaré dans un communiqué commun les sénateurs démocrate et républicain Amy Klobuchar et John Kennedy. Le manque de supervision sur la façon dont ces données sont stockées et dont la publicité est vendue soulève des questions sur l'intégrité des élections ainsi sur la protection de vie privée ».
En Europe, les élus britanniques et européens veulent carrément entendre Mark Zuckerberg : « Nous avons demandé à plusieurs reprises à Facebook comment les entreprises acquièrent et conservent les données de leurs utilisateurs, en particulier pour savoir si elles ont été prises sans leur consentement, a indiqué Damian Collins, le président de la Commission de la Culture, des Médias et du Sport à la Chambre des communes. Vos réponses officielles ont constamment sous-estimé ce risque, et ont été trompeuses ». « Facebook a besoin de clarifier devant les représentants de 500 millions d'Européens le fait que les données personnelles ne sont pas exploitées pour manipuler la démocratie », a tweeté Antonio Tajani, le président du Parlement Européen.
De nombreuses voix se sont élevées pour demander des mesures plus fermes et des enquêtes approfondies sur la façon dont le géant gère et commercialise réellement les données de ses utilisateurs. « Facebook, Google, et Twitter ont amassé des quantités inédites de données personnelles, qu'ils utilisent pour vendre de la publicité, y compris politique, ont déclaré dans un communiqué commun les sénateurs démocrate et républicain Amy Klobuchar et John Kennedy. Le manque de supervision sur la façon dont ces données sont stockées et dont la publicité est vendue soulève des questions sur l'intégrité des élections ainsi sur la protection de vie privée ».
En Europe, les élus britanniques et européens veulent carrément entendre Mark Zuckerberg : « Nous avons demandé à plusieurs reprises à Facebook comment les entreprises acquièrent et conservent les données de leurs utilisateurs, en particulier pour savoir si elles ont été prises sans leur consentement, a indiqué Damian Collins, le président de la Commission de la Culture, des Médias et du Sport à la Chambre des communes. Vos réponses officielles ont constamment sous-estimé ce risque, et ont été trompeuses ». « Facebook a besoin de clarifier devant les représentants de 500 millions d'Européens le fait que les données personnelles ne sont pas exploitées pour manipuler la démocratie », a tweeté Antonio Tajani, le président du Parlement Européen.