Économie
Etats-Unis, Chine, Europe... La guerre commerciale est déclarée
Il l’avait promis, il l’a fait. Fidèle à son "America first", Donald Trump a décidé de taxer immédiatement l'acier européen à 25 % et l'aluminium européen à 10 %. Protestant contre une décision qu’elle juge illégale, l’Union Européenne a lancé une procédure contre les Etats-Unis devant l’OMC, se réservant la possibilité d’infliger des sanctions douanières à des produits venant d’Etats favorables au Président américain. Même si la liste des produits concernés prête plus à sourire qu'autre chose...
Au cours d'un entretien téléphonique jeudi soir, Emmanuel Macron a dit à Donald Trump que sa décision d'imposer ces taxes était "illégale" et "une erreur". En parallèle, alors que les Etats-Unis semblent tentés de liquider l’OMC, Emmanuel Macron plaide quant à lui pour "refonder les règles de l'Organisation mondiale du commerce", afin d’édicter de nouvelles règles. Déclarant que "le nationalisme économique, c'est la guerre", il a proposé que cette réforme débute par une conférence internationale réunissant États-Unis, Chine, Japon et Union européenne, puis élargie aux pays du G20 et de l'OCDE. A noter que l’Union Européenne a également porté plainte contre la Chine devant l’OMC. La raison : les transferts de technologie imposés Pékin impose aux entreprises étrangères désirant s'implanter dans le pays. "Nous ne pouvons pas laisser un pays, quel qu'il soit, forcer nos entreprises à tout simplement abandonner leur savoir-faire", a déclaré la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström.
Le Canada, également touché, a déjà réagi concrètement en annonçant près de 13 milliards de taxes supplémentaires de produits américains. De même, le Mexique, également visé, a annoncé "des mesures équivalentes sur divers produits" américains (aciers, fruits, fromages…). À Berlin, le gouvernement allemand a quant à lui promis que la réponse à "l'Amérique d'abord" sera "l'Europe unie". Unie ou non, la guerre commerciale semble bel et bien déclaré entre Union européenne, Etats-Unis et Chine…
Au cours d'un entretien téléphonique jeudi soir, Emmanuel Macron a dit à Donald Trump que sa décision d'imposer ces taxes était "illégale" et "une erreur". En parallèle, alors que les Etats-Unis semblent tentés de liquider l’OMC, Emmanuel Macron plaide quant à lui pour "refonder les règles de l'Organisation mondiale du commerce", afin d’édicter de nouvelles règles. Déclarant que "le nationalisme économique, c'est la guerre", il a proposé que cette réforme débute par une conférence internationale réunissant États-Unis, Chine, Japon et Union européenne, puis élargie aux pays du G20 et de l'OCDE. A noter que l’Union Européenne a également porté plainte contre la Chine devant l’OMC. La raison : les transferts de technologie imposés Pékin impose aux entreprises étrangères désirant s'implanter dans le pays. "Nous ne pouvons pas laisser un pays, quel qu'il soit, forcer nos entreprises à tout simplement abandonner leur savoir-faire", a déclaré la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström.
Le Canada, également touché, a déjà réagi concrètement en annonçant près de 13 milliards de taxes supplémentaires de produits américains. De même, le Mexique, également visé, a annoncé "des mesures équivalentes sur divers produits" américains (aciers, fruits, fromages…). À Berlin, le gouvernement allemand a quant à lui promis que la réponse à "l'Amérique d'abord" sera "l'Europe unie". Unie ou non, la guerre commerciale semble bel et bien déclaré entre Union européenne, Etats-Unis et Chine…