International
Coupe du monde, sommet avec Trump : le doublé de Vladimir Poutine
Ceux qui avaient émis des doutes sur la capacité de la Russie à organiser la Coupe du monde de football avaient tort : son parfait déroulement, l’absence de débordements et même d’incidents notables ont été salués par les observateurs et les participants. Le contraste est cruel entre cette atmosphère paisible dans toutes les villes russes où les matchs se sont déroulés pendant un mois, et les scènes d’émeutes, de pillages, de lynchages et d’agressions sexuelles filmées à Paris et dans plusieurs villes de province au retour triomphal des « Bleus ».
Dès le lendemain de la finale, savourant son succès, Vladimir Poutine offrait à Donald Trump un ballon du Mondial 2018 lors de la conférence de presse commune qu’ils tenaient à l’issue de leur rencontre à Helsinki (16 juillet). Une façon éloquente de répondre aux propos du secrétaire d'État américain Mike Pompeo qui avait annoncé que «la balle était du côté russe» avant ce face-à-face entre les deux présidents, le premier hors des forums internationaux.
Pour le président russe, ce sommet d'Helsinki marque un nouveau succès diplomatique. Généralement peu démonstratif, Vladimir Poutine a qualifié de « très réussis et très utiles » ses pourparlers avec Donald Trump au cours desquels les deux présidents ont abordé plusieurs dossiers brûlants tels que le règlement en Syrie et en Ukraine, le nucléaire iranien et les accusations d’ingérence russe dans les élections américaines. Donald Trump, de son côté, a évoqué «un dialogue direct, ouvert et très productif», opinant à l’affirmation de son homologue russe assurant qu’il n’y avait pas de «raison objective» aux difficultés des relations russo-américaines. Tous deux ont de nouveau catégoriquement rejeté les accusations d'ingérence du Kremlin lors de la campagne présidentielle américaine emportée par Trump en 2016. Ce dernier a qualifié de « désastre » l'enquête fédérale sur l'interférence russe dans ces élections, au grand dam de ses adversaires démocrates et républicains.
« Ce n'est qu'un début » a déclaré Donald Trump. L’avenir de ce sommet d’Helsinki reste toutefois à la merci d’un soudain revirement du président américain qui essuie une nouvelle tempête de ses opposants pour sa complaisance réelle ou feinte envers le maître du Kremlin. Mais quelles que soient les suites de ces pourparlers, la conclusion qu’en a tirée Vladimir Poutine dans une interview à Fox News semble incontestable : « Les efforts des pays occidentaux pour isoler la Russie ont échoué, mais ils n'avaient aucune chance de marcher, compte tenu des dimensions du pays et de son rôle sur la scène internationale. (…) Elle est trop grande pour être sanctionnée et isolée.» Un constat qui s’impose au premier chef à l’Europe.
Sur Radio Canada, deux spécialistes en sciences politiques s’entendent pour dire que le président russe a été le grand gagnant de la rencontre.
Dès le lendemain de la finale, savourant son succès, Vladimir Poutine offrait à Donald Trump un ballon du Mondial 2018 lors de la conférence de presse commune qu’ils tenaient à l’issue de leur rencontre à Helsinki (16 juillet). Une façon éloquente de répondre aux propos du secrétaire d'État américain Mike Pompeo qui avait annoncé que «la balle était du côté russe» avant ce face-à-face entre les deux présidents, le premier hors des forums internationaux.
Pour le président russe, ce sommet d'Helsinki marque un nouveau succès diplomatique. Généralement peu démonstratif, Vladimir Poutine a qualifié de « très réussis et très utiles » ses pourparlers avec Donald Trump au cours desquels les deux présidents ont abordé plusieurs dossiers brûlants tels que le règlement en Syrie et en Ukraine, le nucléaire iranien et les accusations d’ingérence russe dans les élections américaines. Donald Trump, de son côté, a évoqué «un dialogue direct, ouvert et très productif», opinant à l’affirmation de son homologue russe assurant qu’il n’y avait pas de «raison objective» aux difficultés des relations russo-américaines. Tous deux ont de nouveau catégoriquement rejeté les accusations d'ingérence du Kremlin lors de la campagne présidentielle américaine emportée par Trump en 2016. Ce dernier a qualifié de « désastre » l'enquête fédérale sur l'interférence russe dans ces élections, au grand dam de ses adversaires démocrates et républicains.
« Ce n'est qu'un début » a déclaré Donald Trump. L’avenir de ce sommet d’Helsinki reste toutefois à la merci d’un soudain revirement du président américain qui essuie une nouvelle tempête de ses opposants pour sa complaisance réelle ou feinte envers le maître du Kremlin. Mais quelles que soient les suites de ces pourparlers, la conclusion qu’en a tirée Vladimir Poutine dans une interview à Fox News semble incontestable : « Les efforts des pays occidentaux pour isoler la Russie ont échoué, mais ils n'avaient aucune chance de marcher, compte tenu des dimensions du pays et de son rôle sur la scène internationale. (…) Elle est trop grande pour être sanctionnée et isolée.» Un constat qui s’impose au premier chef à l’Europe.
Sur Radio Canada, deux spécialistes en sciences politiques s’entendent pour dire que le président russe a été le grand gagnant de la rencontre.