Économie
Coupe du Monde 2018 : A qui profite la deuxième étoile ?
Cette fois, c’est fait : les Bleus ont décroché une seconde étoile. Mais à qui l’engouement populaire autour de cette victoire va-t-il profiter ? En 1998, il avait clairement été utile à Jacques Chirac en termes de popularité : +18 points selon le baromètre JDD d’alors. Aujourd’hui, les choses sont moins évidentes, et Emmanuel Macron ne devrait guère en profiter. Pour le sondeur Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, "Les Français font très clairement la part des choses entre le champ footballistique et les sujets qui les concernent directement. L’Elysée ne s’y trompe pas, elle qui a fait passer la consigne "Réjouissons-nous, nous n'y sommes pour rien !"
Et pour l’économie ? Hormis Nike qui peut prévoir de vendre des centaines de milliers de nouveaux maillots frappés de deux étoiles, le fait que la France ait gagné la Coupe du monde de football crée une bulle d’optimisme qu’il ne faut pas surestimer pour autant. Selon Mathieu Plane, chercheur au sein de l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE), interrogé sur LCI, "en ce moment, on observe seulement trois secteurs dont la croissance est liée à la Coupe du monde. L’électroménager, notamment par l’achat de téléviseurs, accéléré par le nombre de matchs, les fréquentations des bars et restaurants et les retombées économiques dans des secteurs comme le pari ou les médias. Mais une fois cumulés ces trois domaines, qui ne sont pas assez importants pour porter l'économie, ils ne changent pas grand-chose en terme de croissance." Moralité : si la victoire des Bleus vient s’ajouter à une année de reprise, elle n’en est pas pour autant la cause.
Et pour l’économie ? Hormis Nike qui peut prévoir de vendre des centaines de milliers de nouveaux maillots frappés de deux étoiles, le fait que la France ait gagné la Coupe du monde de football crée une bulle d’optimisme qu’il ne faut pas surestimer pour autant. Selon Mathieu Plane, chercheur au sein de l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE), interrogé sur LCI, "en ce moment, on observe seulement trois secteurs dont la croissance est liée à la Coupe du monde. L’électroménager, notamment par l’achat de téléviseurs, accéléré par le nombre de matchs, les fréquentations des bars et restaurants et les retombées économiques dans des secteurs comme le pari ou les médias. Mais une fois cumulés ces trois domaines, qui ne sont pas assez importants pour porter l'économie, ils ne changent pas grand-chose en terme de croissance." Moralité : si la victoire des Bleus vient s’ajouter à une année de reprise, elle n’en est pas pour autant la cause.