Économie
Chômage des jeunes : le casse-tête des « NEET »
Les « NEET » (« Not in Education, Employment or Training ») sont les vedettes peu enviables du dernier rapport de l’OCDE sur le chômage. L'Organisation de coopération et de développement économiques vient de publier ses statistiques mensuelles (en l’occurrence pour novembre 2018) sur le taux de chômage dans la zone OCDE (pays développés ayant en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché). En moyenne, dans ces pays, le taux de chômage reste stable à 5.2%. Dans la zone euro, il atteint son plus bas niveau depuis octobre 2008, à 7.9%.
Toutefois le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) reste élevé dans la zone euro : 16.9% (contre 11.0% pour l’ensemble des pays de l’OCDE). Il est préoccupant en France : 21,8%. Mais le plus inquiétant concerne les « NEET » : en France, 17 % des jeunes, soit 2,850 millions, ne sont ni en enseignement, ni en formation, ni en emploi. Et 40% de ces « NEET », soit plus d’un million, sont issus de l’immigration, c’est-à-dire nés à l’étranger ou nés en France de parents d’origine étrangère (par comparaison, l’Allemagne ne compte que 10 % de « NEET » issus de l'immigration).
Ce n’est pas une surprise. En France, 100.000 jeunes quittent chaque année le système scolaire sans diplôme, s’exposant à la pauvreté permanente et à l’exclusion sociale. La France arrive dans le dernier tiers du classement de l'OCDE mesurant les compétences de base des adultes en lecture et en calcul (enquête PIAAC). Quant à l’intégration, elle est d’autant plus bloquée que ni l’enseignement, ni l’apprentissage ne fonctionnent. Un problème auquel le gouvernement veut s’attaquer avec le « PIC » (plan d’investissement pour les compétences). Un « PIC » qui sera dur à gravir avec 17 % de « NEET » sur le dos…
Toutefois le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) reste élevé dans la zone euro : 16.9% (contre 11.0% pour l’ensemble des pays de l’OCDE). Il est préoccupant en France : 21,8%. Mais le plus inquiétant concerne les « NEET » : en France, 17 % des jeunes, soit 2,850 millions, ne sont ni en enseignement, ni en formation, ni en emploi. Et 40% de ces « NEET », soit plus d’un million, sont issus de l’immigration, c’est-à-dire nés à l’étranger ou nés en France de parents d’origine étrangère (par comparaison, l’Allemagne ne compte que 10 % de « NEET » issus de l'immigration).
Ce n’est pas une surprise. En France, 100.000 jeunes quittent chaque année le système scolaire sans diplôme, s’exposant à la pauvreté permanente et à l’exclusion sociale. La France arrive dans le dernier tiers du classement de l'OCDE mesurant les compétences de base des adultes en lecture et en calcul (enquête PIAAC). Quant à l’intégration, elle est d’autant plus bloquée que ni l’enseignement, ni l’apprentissage ne fonctionnent. Un problème auquel le gouvernement veut s’attaquer avec le « PIC » (plan d’investissement pour les compétences). Un « PIC » qui sera dur à gravir avec 17 % de « NEET » sur le dos…