Économie
À Davos, les dangers de la quatrième révolution industrielle
Le 49e Forum économique mondial de Davos vient de s’achever. Si les entreprises y étaient présentes en force, nombre de chefs d’Etats, y ont brillé par leur absence, chacun retenu par des raisons domestiques, du "shutdown" américain aux Gilets Jaunes Français : Donald Trump, Theresa May, Emmanuel Macron, Xi Jinping, Vladimir Poutine… Aucun d’entre eux n’était présent pour se pencher sur le sujet de l’année : "Globalisation 4.0 : concevoir une nouvelle architecture mondiale à l'ère de la quatrième révolution industrielle".
Pourtant, le sujet était des plus intéressants. Après la première révolution industrielle, de 1760 à 1840, celle des machines à vapeur et des chemins de fer, puis la seconde, fin XIXe, celle de l’électricité et de la production de masse, et enfin la troisième, celle de l’essor de l’informatique dans les année 60, nous sommes en train de changer d’ère. Nous entrons dans celle de la quatrième révolution industrielle, selon l’économiste Klaus Schwab, auteur de deux ouvrages sur le sujet : celle de la remise en question de l’idée même d’être humain, avec la rencontre entre physique, numérique et biologique.
Pour le fondateur du Forum de Davos, "sous sa forme la plus noire et la plus déshumanisée, la Quatrième révolution industrielle a le potentiel de "robotiser" l’humanité et de nous déposséder de notre cœur et de notre âme." Son constat est clair : le système en place ne promeut pas la cohésion sociale, la sécurité, l’espoir dans l’avenir… Mais nous sommes aujourd’hui à un tournant. Si l’on veut qu’elle fonctionne, la mondialisation 4.0 doit être plus inclusive, plus morale et plus durable."
Pourtant, le sujet était des plus intéressants. Après la première révolution industrielle, de 1760 à 1840, celle des machines à vapeur et des chemins de fer, puis la seconde, fin XIXe, celle de l’électricité et de la production de masse, et enfin la troisième, celle de l’essor de l’informatique dans les année 60, nous sommes en train de changer d’ère. Nous entrons dans celle de la quatrième révolution industrielle, selon l’économiste Klaus Schwab, auteur de deux ouvrages sur le sujet : celle de la remise en question de l’idée même d’être humain, avec la rencontre entre physique, numérique et biologique.
Pour le fondateur du Forum de Davos, "sous sa forme la plus noire et la plus déshumanisée, la Quatrième révolution industrielle a le potentiel de "robotiser" l’humanité et de nous déposséder de notre cœur et de notre âme." Son constat est clair : le système en place ne promeut pas la cohésion sociale, la sécurité, l’espoir dans l’avenir… Mais nous sommes aujourd’hui à un tournant. Si l’on veut qu’elle fonctionne, la mondialisation 4.0 doit être plus inclusive, plus morale et plus durable."