
Le Carême ? « Le temps pour dire non », explique le pape François
Ce dynamisme est bien souligné dans le compte-rendu qu’en donne Nicolas Senèze dans La Croix : « Le Carême est la route de l’esclavage à la liberté, de la souffrance à la joie, de la mort à la vie », a expliqué le pape François. C’est un chemin qui « conduit à la victoire de la miséricorde sur tout ce qui cherche à nous écraser ou à nous réduire à quelque chose qui ne convient pas à la dignité des fils de Dieu ».
Il s’agit d’inspirer à pleins poumons ce « souffle de vie » que Dieu veut nous redonner pour nous sauver « des autres types de souffle » ainsi que de « l’asphyxie étouffante provoquée par nos égoïsmes », nos « ambitions mesquines » et nos « indifférences silencieuses » face notamment à « toute tentative de banaliser la vie » (allusion à la « culture du déchet » à l’œuvre dans l’avortement et l’euthanasie ).
Sans oublier de combattre nos asphyxies pharisaïques : « l’asphyxie d’une prière qui nous tranquillise la conscience, d’une aumône qui nous rend satisfaits, d’un jeûne qui nous fait nous sentir bien», bref «ces spiritualités qui réduisent la foi à une culture de ghetto et d’exclusion ».