Spiritualité
Le Carême ? « Le temps pour dire non », explique le pape François
Alors que le Carême est souvent présenté comme un temps morose où il s’agirait de se morfondre entre privations et actes de charité plus ou moins contraints, l’homélie du pape François lors de la messe du Mercredi des Cendres, 1er mars, à la basilique romaine Sainte-Sabine, remet ces 40 jours dans une perspective dynamique et, pour ainsi dire, virile.
Ce dynamisme est bien souligné dans le compte-rendu qu’en donne Nicolas Senèze dans La Croix : « Le Carême est la route de l’esclavage à la liberté, de la souffrance à la joie, de la mort à la vie », a expliqué le pape François. C’est un chemin qui « conduit à la victoire de la miséricorde sur tout ce qui cherche à nous écraser ou à nous réduire à quelque chose qui ne convient pas à la dignité des fils de Dieu ».
Il s’agit d’inspirer à pleins poumons ce « souffle de vie » que Dieu veut nous redonner pour nous sauver « des autres types de souffle » ainsi que de « l’asphyxie étouffante provoquée par nos égoïsmes », nos « ambitions mesquines » et nos « indifférences silencieuses » face notamment à « toute tentative de banaliser la vie » (allusion à la « culture du déchet » à l’œuvre dans l’avortement et l’euthanasie ).
Sans oublier de combattre nos asphyxies pharisaïques : « l’asphyxie d’une prière qui nous tranquillise la conscience, d’une aumône qui nous rend satisfaits, d’un jeûne qui nous fait nous sentir bien», bref «ces spiritualités qui réduisent la foi à une culture de ghetto et d’exclusion ».
Ce dynamisme est bien souligné dans le compte-rendu qu’en donne Nicolas Senèze dans La Croix : « Le Carême est la route de l’esclavage à la liberté, de la souffrance à la joie, de la mort à la vie », a expliqué le pape François. C’est un chemin qui « conduit à la victoire de la miséricorde sur tout ce qui cherche à nous écraser ou à nous réduire à quelque chose qui ne convient pas à la dignité des fils de Dieu ».
Il s’agit d’inspirer à pleins poumons ce « souffle de vie » que Dieu veut nous redonner pour nous sauver « des autres types de souffle » ainsi que de « l’asphyxie étouffante provoquée par nos égoïsmes », nos « ambitions mesquines » et nos « indifférences silencieuses » face notamment à « toute tentative de banaliser la vie » (allusion à la « culture du déchet » à l’œuvre dans l’avortement et l’euthanasie ).
Sans oublier de combattre nos asphyxies pharisaïques : « l’asphyxie d’une prière qui nous tranquillise la conscience, d’une aumône qui nous rend satisfaits, d’un jeûne qui nous fait nous sentir bien», bref «ces spiritualités qui réduisent la foi à une culture de ghetto et d’exclusion ».