Écologie
Une Terre ne suffit plus
Notre planète vit désormais à crédit, et ce jusqu’à fin décembre. A-t-elle ou non la capacité de nourrir autant d'êtres humains ? Ou bien les humains ne vivent-ils pas au-dessus de leurs moyens, comme l’a notamment souligné le pape François ?
Le calcul est simple : si toute l'humanité vivait comme les Français, il faudrait au maximum deux milliards d'êtres humains, ou quasiment deux planètes (contre cinq en suivant le mode de vie Américains !). À l’inverse, il faudrait 1,7 Terre pour subvenir aux besoins de tous les habitants de la planète en 2018, selon l'ONG Global Footprint Network.
Selon cette ONG, le Jour du dépassement de la Terre tombe le 1er août. Aujourd'hui, notre seule planète ne suffit plus à subvenir à la consommation annuelle de la population mondiale, dans les limites de la capacité de régénération des ressources de notre Terre. Année après année, cette date remonte sur le calendrier : c’est cette année un jour plus tôt que l’année dernière, et un mois plus tôt qu’en 2004… Un rappel qui fait d’autant plus réfléchir qu’à l’horizon 2050, nous devrions être 9,8 milliards d'humains, soit 30% de plus qu'aujourd'hui. Mais plus que la démographie, le problème est sans doute avant tout comportemental. De plus en plus s’impose l’idée d'une "limite" au mode de vie de l’humanité. Une journée pour prendre conscience que, justement, "l'humanité dépasse les limites de ce qui lui est donné", ce n’est sans doute pas de trop.
Le calcul est simple : si toute l'humanité vivait comme les Français, il faudrait au maximum deux milliards d'êtres humains, ou quasiment deux planètes (contre cinq en suivant le mode de vie Américains !). À l’inverse, il faudrait 1,7 Terre pour subvenir aux besoins de tous les habitants de la planète en 2018, selon l'ONG Global Footprint Network.
Selon cette ONG, le Jour du dépassement de la Terre tombe le 1er août. Aujourd'hui, notre seule planète ne suffit plus à subvenir à la consommation annuelle de la population mondiale, dans les limites de la capacité de régénération des ressources de notre Terre. Année après année, cette date remonte sur le calendrier : c’est cette année un jour plus tôt que l’année dernière, et un mois plus tôt qu’en 2004… Un rappel qui fait d’autant plus réfléchir qu’à l’horizon 2050, nous devrions être 9,8 milliards d'humains, soit 30% de plus qu'aujourd'hui. Mais plus que la démographie, le problème est sans doute avant tout comportemental. De plus en plus s’impose l’idée d'une "limite" au mode de vie de l’humanité. Une journée pour prendre conscience que, justement, "l'humanité dépasse les limites de ce qui lui est donné", ce n’est sans doute pas de trop.
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Y a-t-il trop d’humains sur Terre ?
RCF