Écologie
Une start-up française va permettre de recycler le plastique à l'infini
La nouvelle est quelque peu passée inaperçue en ces temps de confinement. Pourtant, il est plus que rare qu’une jeune entreprise de biotechnologie française fasse la Une du magazine Nature … C’est pourtant ce qui vient d'arriver à Carbios, start-up française spécialisée dans le recyclage des déchets plastique, le 8 avril dernier. Fin juin 2019, ces chercheurs français avaient envoyé le fruit de leurs recherches à la célèbre revue. Après neuf mois de validation, c’est la parution, la couverture, et la consécration pour la PME auvergnate. La solution innovante qu’elle a trouvé va bel et bien bientôt permettre de recycler le plastique à l'infini …
Il s’agit là d’un grand pas en avant en matière de biorecyclage. Les équipes de Carbios, en partenariat avec le Toulouse Biotechnology Institute (TBI), coauteur de la publication dans Nature et mondialement reconnu pour sa recherche sur les enzymes, ont imaginé un processus inédit de dégradation et de recyclage du polyéthylène téréphtalique (PET) servant à fabriquer les bouteilles et emballages en plastique. Et ce via une enzyme séparant les monomères du plastique et permettant de récupérer les molécules de base ayant servi à le fabriquer, avant de le recycler. Cette enzyme permet d’atteindre un rendement de dégradation impressionnant des déchets PET de 90% en dix heures, quand auparavant ce rendement était de 1% en plusieurs semaines …
Avec plus de 200 millions de tonnes de déchets plastique finissant chaque année dans la nature, l’utilisation de cette enzyme pourrait changer la donne en matière de pollution comme de réutilisation. Jusque-là, les technologies de recyclage existantes ne permettaient pas, loin s’en faut de récupérer 100% de la matière plastique. Entre collecte, tri et incinération finale au bout de cinq à six utilisations, à peine 10% du PET mis sur le marché est bel et bien recyclé à l'heure actuelle.
Désormais, Carbios construit avec TechnipFMC un démonstrateur industriel dans la banlieue de Lyon, opérationnel en 2021, et qui sera capable de recycler 2000 tonnes de PET. Un premier pas en attendant qu’à l’avenir, les industriels du monde entier intègrent cette solution née en France afin de recycler les déchets de plastique en circuits courts, via des usines installées juste à côté de leurs centres de production de contenants en PET.
Il s’agit là d’un grand pas en avant en matière de biorecyclage. Les équipes de Carbios, en partenariat avec le Toulouse Biotechnology Institute (TBI), coauteur de la publication dans Nature et mondialement reconnu pour sa recherche sur les enzymes, ont imaginé un processus inédit de dégradation et de recyclage du polyéthylène téréphtalique (PET) servant à fabriquer les bouteilles et emballages en plastique. Et ce via une enzyme séparant les monomères du plastique et permettant de récupérer les molécules de base ayant servi à le fabriquer, avant de le recycler. Cette enzyme permet d’atteindre un rendement de dégradation impressionnant des déchets PET de 90% en dix heures, quand auparavant ce rendement était de 1% en plusieurs semaines …
Avec plus de 200 millions de tonnes de déchets plastique finissant chaque année dans la nature, l’utilisation de cette enzyme pourrait changer la donne en matière de pollution comme de réutilisation. Jusque-là, les technologies de recyclage existantes ne permettaient pas, loin s’en faut de récupérer 100% de la matière plastique. Entre collecte, tri et incinération finale au bout de cinq à six utilisations, à peine 10% du PET mis sur le marché est bel et bien recyclé à l'heure actuelle.
Désormais, Carbios construit avec TechnipFMC un démonstrateur industriel dans la banlieue de Lyon, opérationnel en 2021, et qui sera capable de recycler 2000 tonnes de PET. Un premier pas en attendant qu’à l’avenir, les industriels du monde entier intègrent cette solution née en France afin de recycler les déchets de plastique en circuits courts, via des usines installées juste à côté de leurs centres de production de contenants en PET.