Société
Un universitaire repenti dévoile les dessous des « études de genre »
C’est un pavé que vient de jeter dans la marre des « études de genre » (« gender studies ») un universitaire de renom. Le canadien Christopher Dummit, historien de la culture et de la politique, s’était spécialisé dans la « théorie du genre » selon laquelle l’identité sexuelle masculine ou féminine devrait beaucoup plus à la culture qu’à la nature, au point d’être avant tout une construction sociale jugée dépassée, aliénante et oppressive. Cette théorie s’est rapidement imposée dans la monde occidental comme une sorte de dogme dont nombre de législations s’inspirent, en France et ailleurs, pour bouleverser le droit du mariage et de la famille. Cette révolution socio-culturelle sans précédent nous fait entrer dans une ère nouvelle où certains voient un « avenir radieux » tandis que d’autres la dénoncent comme une révolte contre la condition humaine sexuée ne pouvant conduire qu’à une déshumanisation générale et à l’ensauvagement de la société.
Christopher Dummit arrive aujourd’hui à ce dernier constat et regrette amèrement que les thèses qu’il a vénérées et enseignées pendant des années soient devenues des doctrines officielles et opérationnelles. Pour se racheter en tentant de réparer les pots cassés, il a entrepris de démonter la mécanique intellectuelle dont il fut un « docteur Folamour » : « Je veux détailler les raisons qui me faisaient faire fausse route à l’époque, et celles qui expliquent les errements des socio-constructionnistes radicaux contemporains. J’ai avancé les mêmes arguments qu’eux et je sais qu’ils sont faux. »
Il le sait d’autant mieux que dans un « mea culpa » tout à son honneur, il avoue avoir plus ou moins sciemment falsifié ses conclusions pour qu’elles servent l’idéologie philosophico-politique en vogue dans les facs d'histoire nord-américaines des années 1990, selon laquelle « le sexe n’existe pas », l’identité sexuelle n’étant, comme toutes les identités, qu'une « construction sociale et une « question de pouvoir ». À l’époque, explique-t-il, cette théorie restait confinée dans des cercles intellectuels tant elle allait « à l'encontre du sens commun ». Mais aujourd’hui, dans un « revirement culturel stupéfiant », elle est partout : « Dans les débats sur les droits des transgenres et la politique à adopter concernant les athlètes trans dans le sport. Dans des lois menaçant de sanctions quiconque laisserait entendre que le sexe pourrait être une réalité biologique. »
Or, explique-t-il, non seulement j’avais tort, mais « je me bernais moi-même », camouflant par l’ironie ou la colère « qu'à un niveau très élémentaire j'étais incapable de prouver une bonne partie de mes propos ». « Je partais du principe que le genre était une construction sociale et je brodais toute mon « argumentation » sur cette base ». Ce faisant, il agissait en disciple du français Michel Foucault (so chic !) pour lequel tout se résumait au « pouvoir » : si quelqu’un soutenait qu'il y a une réalité biologique dans la différence sexuelle, c’est qu’il cherchait en réalité à justifier le pouvoir masculin. « Et donc à légitimer des oppressions. » Aujourd’hui, c’est ce « mea culpa » de Christopher Dummit qui mérite d’être diffusé, en espérant qu’il fera école !
L’hebdomadaire Le Point (en lien ci-dessous) reprend en traduction cette confession publiée dans le journal australien Quillette
Christopher Dummit arrive aujourd’hui à ce dernier constat et regrette amèrement que les thèses qu’il a vénérées et enseignées pendant des années soient devenues des doctrines officielles et opérationnelles. Pour se racheter en tentant de réparer les pots cassés, il a entrepris de démonter la mécanique intellectuelle dont il fut un « docteur Folamour » : « Je veux détailler les raisons qui me faisaient faire fausse route à l’époque, et celles qui expliquent les errements des socio-constructionnistes radicaux contemporains. J’ai avancé les mêmes arguments qu’eux et je sais qu’ils sont faux. »
Il le sait d’autant mieux que dans un « mea culpa » tout à son honneur, il avoue avoir plus ou moins sciemment falsifié ses conclusions pour qu’elles servent l’idéologie philosophico-politique en vogue dans les facs d'histoire nord-américaines des années 1990, selon laquelle « le sexe n’existe pas », l’identité sexuelle n’étant, comme toutes les identités, qu'une « construction sociale et une « question de pouvoir ». À l’époque, explique-t-il, cette théorie restait confinée dans des cercles intellectuels tant elle allait « à l'encontre du sens commun ». Mais aujourd’hui, dans un « revirement culturel stupéfiant », elle est partout : « Dans les débats sur les droits des transgenres et la politique à adopter concernant les athlètes trans dans le sport. Dans des lois menaçant de sanctions quiconque laisserait entendre que le sexe pourrait être une réalité biologique. »
Or, explique-t-il, non seulement j’avais tort, mais « je me bernais moi-même », camouflant par l’ironie ou la colère « qu'à un niveau très élémentaire j'étais incapable de prouver une bonne partie de mes propos ». « Je partais du principe que le genre était une construction sociale et je brodais toute mon « argumentation » sur cette base ». Ce faisant, il agissait en disciple du français Michel Foucault (so chic !) pour lequel tout se résumait au « pouvoir » : si quelqu’un soutenait qu'il y a une réalité biologique dans la différence sexuelle, c’est qu’il cherchait en réalité à justifier le pouvoir masculin. « Et donc à légitimer des oppressions. » Aujourd’hui, c’est ce « mea culpa » de Christopher Dummit qui mérite d’être diffusé, en espérant qu’il fera école !
L’hebdomadaire Le Point (en lien ci-dessous) reprend en traduction cette confession publiée dans le journal australien Quillette