Santé
Un test pour détecter les cancers en dix minutes
C'est une très bonne nouvelle pour permettre de détecter plus tôt, sans méthode lourde et à coût réduit la très grande majorité des cancers : des chercheurs australiens de l’université de Queensland ont annoncé cette semaine dans la revue Nature avoir mis au point un test ultra simple et rapide pour savoir si une personne est ou non atteinte d’un cancer. Ce test serait à même de détecter près de 90 % des cancers, sachant que, chaque année, près de 400.000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués en France.
Comment fonctionne-t-il ? A partir d’une simple prise de sang ! En effet, si les cancers sont aussi nombreux que compliqués, ces scientifiques sont parvenus à déterminer une sorte de "marqueur biologique universel du cancer ", une signature ADN de la maladie que l’on retrouve dans la majeure partie des cancers. Or l’ADN du cancer, quel qu’il soit, semble présenter une forte affinité pour l’or. Ce test comprend donc des nanoparticules d’or : alors que les cellules malades se collent à l’or, conservant au mélange sa couleur rose d’origine, les cellules saines se lient différemment aux nanoparticules d’or, et dans ce cas, le mélange devient bleue. En quelques minutes, on sait donc, juste en observant la couleur du test, si des cellules malignes ont été détectées ou non.
Les chercheurs précisent que ce test ne permet tout de même pas de dire quels organes sont touchés. Mais il ouvre la voie à des examens complémentaires ciblés pour déterminer quel est le type de cancer et son stade de développement.
Comment fonctionne-t-il ? A partir d’une simple prise de sang ! En effet, si les cancers sont aussi nombreux que compliqués, ces scientifiques sont parvenus à déterminer une sorte de "marqueur biologique universel du cancer ", une signature ADN de la maladie que l’on retrouve dans la majeure partie des cancers. Or l’ADN du cancer, quel qu’il soit, semble présenter une forte affinité pour l’or. Ce test comprend donc des nanoparticules d’or : alors que les cellules malades se collent à l’or, conservant au mélange sa couleur rose d’origine, les cellules saines se lient différemment aux nanoparticules d’or, et dans ce cas, le mélange devient bleue. En quelques minutes, on sait donc, juste en observant la couleur du test, si des cellules malignes ont été détectées ou non.
Les chercheurs précisent que ce test ne permet tout de même pas de dire quels organes sont touchés. Mais il ouvre la voie à des examens complémentaires ciblés pour déterminer quel est le type de cancer et son stade de développement.