Spiritualité
Un hymne héroïque à la joie de vivre
Son visage illumine la couverture du tout jeune magazine féminin hebdomadaire Aime (9-15 avril)*. Jeanne Barbey, 40 ans, le sourire éclatant, les yeux pétillants, ne fait pas son âge. Elle lutte pourtant contre la mucoviscidose, cette implacable maladie génétique qui a déjà emporté sa sœur, de quatre ans sa cadette. C’est un combat quotidien, une empoignade, un corps à corps avec la mort dont l’issue est connue d’avance. Mais n’est-ce pas là, tôt ou tard, notre destin commun ?
Cependant pour Jeanne, le temps est compté -20 ans d’espérance de vie au maximum. Et chaque jour, chaque nuit s’ouvre une nouvelle bataille pour ne pas abandonner du terrain à la mucoviscidose. Jeanne lutte pour accomplir cet acte vital mais automatique pour la plupart des mortels, respirer, et pour surmonter les douleurs croissantes d’un corps qui se dégrade inexorablement par défaut d’oxygénation.
La façon dont elle affronte ce redoutable combat au long cours tout en menant une vie d’épouse et de femme professionnellement active force l’admiration. Plus encore : son témoignage livre le secret d’une vie réussie, d’une vie heureuse, d’une vie qu’elle ose dire « complètement comblée » malgré la souffrance de tous les instants. Son secret ? Se réjouir avec son mari de chaque petit bonheur en acceptant la vie telle qu’elle est. « Le bonheur, dit-elle, n’est pas quelque chose d’extérieur à nous, il dépend du regard qu’on porte sur les choses. » Ce qui l’a sauvé du désespoir ? L’entreprise de décoration intérieure qu’elle a fondée avec son mari, la musique, notamment celle qu’elle a composée pour les religieux de l’abbaye de Lagrasse (NDLR : le monastère que fréquentait le colonel Beltrame), et sa foi en Dieu qui lui donne de regarder la mort comme « un passage : au-delà, une vie beaucoup plus belle encore nous attend, c’est ma conviction profonde. »
*Aime, où l’on peut lire ce remarquable témoignage de Jeanne Barbey, a été lancé au début de cette année. Pour info, pour poursuivre sa belle aventure, ce magazine doit conquérir des abonnés, obtenir le soutien financier de ses lecteurs et trouver des investisseurs.
Cependant pour Jeanne, le temps est compté -20 ans d’espérance de vie au maximum. Et chaque jour, chaque nuit s’ouvre une nouvelle bataille pour ne pas abandonner du terrain à la mucoviscidose. Jeanne lutte pour accomplir cet acte vital mais automatique pour la plupart des mortels, respirer, et pour surmonter les douleurs croissantes d’un corps qui se dégrade inexorablement par défaut d’oxygénation.
La façon dont elle affronte ce redoutable combat au long cours tout en menant une vie d’épouse et de femme professionnellement active force l’admiration. Plus encore : son témoignage livre le secret d’une vie réussie, d’une vie heureuse, d’une vie qu’elle ose dire « complètement comblée » malgré la souffrance de tous les instants. Son secret ? Se réjouir avec son mari de chaque petit bonheur en acceptant la vie telle qu’elle est. « Le bonheur, dit-elle, n’est pas quelque chose d’extérieur à nous, il dépend du regard qu’on porte sur les choses. » Ce qui l’a sauvé du désespoir ? L’entreprise de décoration intérieure qu’elle a fondée avec son mari, la musique, notamment celle qu’elle a composée pour les religieux de l’abbaye de Lagrasse (NDLR : le monastère que fréquentait le colonel Beltrame), et sa foi en Dieu qui lui donne de regarder la mort comme « un passage : au-delà, une vie beaucoup plus belle encore nous attend, c’est ma conviction profonde. »
*Aime, où l’on peut lire ce remarquable témoignage de Jeanne Barbey, a été lancé au début de cette année. Pour info, pour poursuivre sa belle aventure, ce magazine doit conquérir des abonnés, obtenir le soutien financier de ses lecteurs et trouver des investisseurs.
La sélection
Une vie à pleins poumons
Aime