Histoire
Un chef japonais victime de nos chinoiseries administratives
Notre administration laisse errer dans le pays pendant des années des clandestins plusieurs fois condamnés comme le tueur tunisien de Marseille, mais elle oblige à partir un chef cuisinier japonais renommé.
L’affaire révélée par L’Union met en émoi les Rémois : le chef du restaurant étoilé Doko Koko Bistro à Reims doit quitter le pays. Le titre de séjour de Moritsugu Tanaka, benjamin d’une famille de grands cuisiniers installés en France, lui a été refusé mercredi dernier. Son visa d’étudiant expirant, il devait quitter le territoire vendredi, condamnant ce restaurant réputé à la fermeture. La préfecture de Reims n’aurait donné aucune suite à sa demande de titre de séjour faite en mai, pour se mettre en règle avec l’administration puisque son visa d’étudiant expirait fin août. Silence donc, jusqu’au refus signifié cette semaine.
Motif allégué : « Trop de demandeurs d’emploi dans la restauration. » Car c’est vers la Direction régionale de l’emploi que se tourne la préfecture pour prendre sa décision. Sauf que recruter en France un authentique chef de cuisine japonaise…« c’est presque impossible ». Un détail qui aura sans doute échappé à la Direction régionale de l’emploi…qui condamne ainsi au chômage les deux salariés embauchés pour travailler au côté du chef ! Là, on rit… jaune. La famille a pris un avocat pour étudier d’éventuels recours.
L’affaire révélée par L’Union met en émoi les Rémois : le chef du restaurant étoilé Doko Koko Bistro à Reims doit quitter le pays. Le titre de séjour de Moritsugu Tanaka, benjamin d’une famille de grands cuisiniers installés en France, lui a été refusé mercredi dernier. Son visa d’étudiant expirant, il devait quitter le territoire vendredi, condamnant ce restaurant réputé à la fermeture. La préfecture de Reims n’aurait donné aucune suite à sa demande de titre de séjour faite en mai, pour se mettre en règle avec l’administration puisque son visa d’étudiant expirait fin août. Silence donc, jusqu’au refus signifié cette semaine.
Motif allégué : « Trop de demandeurs d’emploi dans la restauration. » Car c’est vers la Direction régionale de l’emploi que se tourne la préfecture pour prendre sa décision. Sauf que recruter en France un authentique chef de cuisine japonaise…« c’est presque impossible ». Un détail qui aura sans doute échappé à la Direction régionale de l’emploi…qui condamne ainsi au chômage les deux salariés embauchés pour travailler au côté du chef ! Là, on rit… jaune. La famille a pris un avocat pour étudier d’éventuels recours.