
Les martyrs ne sont pas des kamikazes
Les pèlerins coptes auraient pu se sauver s’ils avaient accepté de renier leur foi en proclamant la « shahâda », la profession de foi musulmane. Pourtant ils ont préféré mourir, eux et leurs enfants. Obstination, fanatisme ? Non, martyre, répond le Père Amar. C’est incompréhensible sans la foi ! « Seule la foi nous fait entrevoir qu’il y a un bien plus grand que cette vie sur terre, un bien éternel auquel cette vie sur terre nous prépare. Car une vie réussie n’est pas forcément une vie qui dure un peu plus longtemps, c’est une vie qui atteint le but, c’est un pèlerinage qui débouche sur la vraie terre promise, la cité céleste, la vie avec Dieu. »
France Info a osé faire le rapprochement entre les martyrs chrétiens et les kamikazes islamistes ! « C’est juste oublier qu’un kamikaze prend la vie des autres alors que le martyr offre la sienne. Le premier inflige une violence, le second la subit. L’un n’a qu’un objectif : tuer. L’autre est confronté à un choix ultime : mourir avec le Christ ou vivre sans lui. En somme, les kamikazes sont les instruments volontaires d’un totalitarisme inhumain. Les martyrs, eux, sont des victimes innocentes qui affirment leur suprême liberté : celle de croire. »
Conclusion : les martyrs nous trace la voie pour nous votre vie quotidienne : « … à nous d’être fidèles maintenant dans ce que Dieu attend de nous, chacun dans ce que nous avons à vivre de plus ordinaire, parfois de plus répétitif. Une fidélité dans les petites choses d’aujourd’hui afin d’être fidèle, demain, dans les grandes. C’est ainsi qu’on apprend à être prêt. »