Spiritualité
La confession, mode d’emploi express
Sur Padreblog, une vidéo (5:19) dans laquelle l'abbé Grosjean explique avec humour « les trois façons de rater sa confession ». A savoir :
La confession planeur : on commence par des petits péchés faciles à dire, pas de problème pour les avouer, on ne les regrette qu’à peine…puis on prend de l’altitude pour survoler de très haut et à vitesse supersonique tous les péchés pénibles à avouer, avant d’opérer un « soft landing » avec un dernier petit péché plus facile, du genre : « J’ai oublié ma prière hier soir » (sous-entendu : je la fais tous les soirs, je suis tout de même quelqu’un de bien). Remède : commençons toujours par ce qu’il y a de plus dur à avouer.
La confession brouillard : ce qu’on dit est tellement vague que ni le prêtre ni le pénitent lui-même ne s’y retrouvent. La confession n’est pas faite pour raconter sa vie ou l’enjoliver mais pour nommer nos péchés qui sont des actes concrets. Se contenter de dire « j’ai manqué de charité », qu’est-ce que ça signifie ? « Vous n’avez pas aidé une vieille dame à traverser la rue ou vous avez tué votre grand-mère ? » Remède : soyons précis et concrets.
La confession calcul : aller chercher un pardon commode en faisant parfois des kilomètres pour trouver le prêtre le plus « cool », voire le plus sourd… et surtout celui qu’on risque le moins de revoir un jour… Remède : banni la peur, le respect humain. Un prêtre a tout entendu en confession mais jamais son regard n’a changé sur celui ou celle qu’il avait confessé. Le prêtre n’est qu’un instrument entre les mains d’un autre, le Seigneur Lui-même.
« N'oublions pas, dit l’abbé Grosjean : notre joie sera à la hauteur de notre franchise ! Le vrai courage d’un homme ou d’une femme, ce n’est pas d’être parfait, c’est d’être vrai. »
La confession planeur : on commence par des petits péchés faciles à dire, pas de problème pour les avouer, on ne les regrette qu’à peine…puis on prend de l’altitude pour survoler de très haut et à vitesse supersonique tous les péchés pénibles à avouer, avant d’opérer un « soft landing » avec un dernier petit péché plus facile, du genre : « J’ai oublié ma prière hier soir » (sous-entendu : je la fais tous les soirs, je suis tout de même quelqu’un de bien). Remède : commençons toujours par ce qu’il y a de plus dur à avouer.
La confession brouillard : ce qu’on dit est tellement vague que ni le prêtre ni le pénitent lui-même ne s’y retrouvent. La confession n’est pas faite pour raconter sa vie ou l’enjoliver mais pour nommer nos péchés qui sont des actes concrets. Se contenter de dire « j’ai manqué de charité », qu’est-ce que ça signifie ? « Vous n’avez pas aidé une vieille dame à traverser la rue ou vous avez tué votre grand-mère ? » Remède : soyons précis et concrets.
La confession calcul : aller chercher un pardon commode en faisant parfois des kilomètres pour trouver le prêtre le plus « cool », voire le plus sourd… et surtout celui qu’on risque le moins de revoir un jour… Remède : banni la peur, le respect humain. Un prêtre a tout entendu en confession mais jamais son regard n’a changé sur celui ou celle qu’il avait confessé. Le prêtre n’est qu’un instrument entre les mains d’un autre, le Seigneur Lui-même.
« N'oublions pas, dit l’abbé Grosjean : notre joie sera à la hauteur de notre franchise ! Le vrai courage d’un homme ou d’une femme, ce n’est pas d’être parfait, c’est d’être vrai. »
La sélection
Trois façons de rater sa confession
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