Société
Ce que la Franc-Maçonnerie « inspire » à la République … et à l’Église
Le 27 février, François Hollande a rendu visite au siège du Grand Orient de France (GOF), la principale obédience maçonnique française qui revendique 49 000 membres et 1 200 loges. Une première pour un président de la République en exercice. L’occasion en était le 300e anniversaire de la naissance de la franc-maçonnerie moderne (1717).
A l’issue d’un entretien particulier avec le grand-maître du GOF, François Hollande a prononcé un discours au cours duquel il a notamment évoqué le rôle des Francs-Maçons dans l’échéance présidentielle : « Si vous n’y participez pas directement, vous faites en sorte que les réflexions que vous avez portées ces derniers mois puissent se retrouver dans la délibération publique de manière à inspirer des textes qui, demain, seront les lois de notre pays. » (Le Figaro du 28/2/2017).
Cette « inspiration » est en contradiction avec celle de l’Église, rappelle le site Aleteia dans un article paru quelques jours avant la visite présidentielle :
Le Grand Orient de France et l’Église ont toujours eu des rapports tendus notamment sur la laïcité dont le GOF se considère « comme le garant ».
C’est particulièrement sensible sur les questions bioéthiques : « le Grand Orient ne manque pas de dénoncer régulièrement les prises de position de l’Église sur des questions politiques et sociétales majeures – comme la législation sur l’avortement, la recherche sur les cellules souches, le mariage gay ou l’euthanasie » -lois longuement mûries en loges.
L’éradication des symboles chrétiens de l’espace public est également au programme du GOF qui a réitéré le 16 novembre dernier son opposition inconditionnelle à la présence de crèches de Noël dans des établissements publics.
De même, le GOF pointe toute démarche associant des élus au christianisme, tel le pèlerinage à Rome organisé le 8 décembre par le cardinal Philippe Barbarin pour les élus de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le GOF récuse aussi tout enseignement religieux comme la présence de religieux à l’université : les francs-maçons de la rue Cadet ont fustigé l’élection du doyen de la faculté de théologie de Strasbourg, le père Michel Deneken, à la présidence de l’université, le 16 décembre, en ces termes : « la théologie n’est pas plus une science que l’astrologie ».
L’Église et les papes se sont toujours prononcés contre la franc-maçonnerie « pour des raisons aussi invariantes que fondamentales : principalement son rejet de toute vérité transcendante, son relativisme moral et sa dimension initiatique » résume Aleteia. L’article renvoie notamment à la constitution In Eminenti ( 1738) du pape Clément XII, à l’encyclique Humanum Genus (1884) de Léon XIII, ainsi qu’au rappel, en 1983, par le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Ratzinger – futur Benoît XVI – de l’incompatibilité de l’appartenance à l’Eglise et à la Franc-Maçonnerie, sous peine d’excommunication.
A l’issue d’un entretien particulier avec le grand-maître du GOF, François Hollande a prononcé un discours au cours duquel il a notamment évoqué le rôle des Francs-Maçons dans l’échéance présidentielle : « Si vous n’y participez pas directement, vous faites en sorte que les réflexions que vous avez portées ces derniers mois puissent se retrouver dans la délibération publique de manière à inspirer des textes qui, demain, seront les lois de notre pays. » (Le Figaro du 28/2/2017).
Cette « inspiration » est en contradiction avec celle de l’Église, rappelle le site Aleteia dans un article paru quelques jours avant la visite présidentielle :
Le Grand Orient de France et l’Église ont toujours eu des rapports tendus notamment sur la laïcité dont le GOF se considère « comme le garant ».
C’est particulièrement sensible sur les questions bioéthiques : « le Grand Orient ne manque pas de dénoncer régulièrement les prises de position de l’Église sur des questions politiques et sociétales majeures – comme la législation sur l’avortement, la recherche sur les cellules souches, le mariage gay ou l’euthanasie » -lois longuement mûries en loges.
L’éradication des symboles chrétiens de l’espace public est également au programme du GOF qui a réitéré le 16 novembre dernier son opposition inconditionnelle à la présence de crèches de Noël dans des établissements publics.
De même, le GOF pointe toute démarche associant des élus au christianisme, tel le pèlerinage à Rome organisé le 8 décembre par le cardinal Philippe Barbarin pour les élus de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le GOF récuse aussi tout enseignement religieux comme la présence de religieux à l’université : les francs-maçons de la rue Cadet ont fustigé l’élection du doyen de la faculté de théologie de Strasbourg, le père Michel Deneken, à la présidence de l’université, le 16 décembre, en ces termes : « la théologie n’est pas plus une science que l’astrologie ».
L’Église et les papes se sont toujours prononcés contre la franc-maçonnerie « pour des raisons aussi invariantes que fondamentales : principalement son rejet de toute vérité transcendante, son relativisme moral et sa dimension initiatique » résume Aleteia. L’article renvoie notamment à la constitution In Eminenti ( 1738) du pape Clément XII, à l’encyclique Humanum Genus (1884) de Léon XIII, ainsi qu’au rappel, en 1983, par le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Ratzinger – futur Benoît XVI – de l’incompatibilité de l’appartenance à l’Eglise et à la Franc-Maçonnerie, sous peine d’excommunication.