Santé
Un mode par défaut nécessaire pour notre cerveau
Et si ne rien faire était en fait vital pour la santé ? Si le farniente est en général mal perçu, (sauf pendant les vacances!), il peut en fait se révéler très utile en termes de stabilité de notre cerveau et de notre mémoire. En effet, quand on ne fait rien, une activité cérébrale vitale se met en place. « On se tourne vers nos pensées, vers des informations récentes, explique le professeur Francis Eustache, neuropsychologue au CHU de Caen. Notre cerveau fait une sorte de synthèse entre ces informations nouvelles et des informations plus anciennes. C’est un des temps indispensables à la création de notre autobiographie. »
Le risque sans ces moments : qu’il finisse par manquer une cohérence à notre mémoire. Un risque réel en ces temps connectés, où l’on est de plus en plus stimulé en permanence, notamment du fait d’une perception du temps, d’un rapport au temps faussé par Internet, mais aussi et surtout de l’omniprésence des réseaux sociaux et de l’usage permanent des smartphones… « Si vous êtes hyper stimulé, vous allez peu mettre en place ce système par défaut. Il faut tenter, si c’est possible, de le protéger. » Et si l'on profitait de l’été, des vacances en famille, pour ne rien faire et fait du bien à son cerveau ?
Le risque sans ces moments : qu’il finisse par manquer une cohérence à notre mémoire. Un risque réel en ces temps connectés, où l’on est de plus en plus stimulé en permanence, notamment du fait d’une perception du temps, d’un rapport au temps faussé par Internet, mais aussi et surtout de l’omniprésence des réseaux sociaux et de l’usage permanent des smartphones… « Si vous êtes hyper stimulé, vous allez peu mettre en place ce système par défaut. Il faut tenter, si c’est possible, de le protéger. » Et si l'on profitait de l’été, des vacances en famille, pour ne rien faire et fait du bien à son cerveau ?