International
Retour sur l'émeute du 6 janvier 2021 à Washington : un discours présidentiel diviseur
Les grands médias n’ont eu de cesse d’employer des mots guerriers – typiques du « théâtre antifasciste » : « l’assaut sur le Capitole », « tentative de coup d’état » … Le Président Joe Biden et sa Vice-Présidente Kamala Harris sont intervenus solennellement à la télévision un an après cet événement qui a choqué le monde entier. Plutôt qu’un discours rassembleur, on a eu droit à un sermon virulent contre une opposition qui n’est plus un adversaire politique mais un « ennemi de la démocratie ». Se sont ajoutés des mensonges patents concernant les événements du 6 janvier 2021, comme si l’exécutif américain, dont le bilan est désastreux et la popularité au plus bas, cherchait à faire diversion…
La Vice-Présidente Harris a déclaré que ce jour devait être marqué d’infamie au même titre que le 7 décembre 1941 (Pearl Harbor) et le 11 septembre 2001 (les attentats terroristes). Il fallait oser. Certes les débordements du 6 janvier 2021 étaient graves, rappelle l’essayiste Douglas Murray pour The Sun (voir l’article en lien). Sous les encouragements du Président Donald Trump et sa suite, qui contestaient les résultats des élections présidentielles, la « marche pacifique sur le Capitole » a mal tourné. Donald Trump a appelé au calme, mais bien trop tard. Si des émeutiers ont pénétré dans le Capitole en écartant violemment le faible cordon policier, la majorité d’entre eux a déambulé, canettes de bière ou drapeaux à la main, dans ce lieu emblématique de la démocratie américaine. Bilan : une manifestante (non armée) tuée par un policier alors qu’elle tentait de franchir une porte barricadée. Rappelons que Pearl Harbor a causé la mort de 2 403 américains et le 11 septembre 2001, 2 977. Ces événements n’ont rien à voir entre eux, ni dans leur nature, ni dans leurs conséquences…
Le Président Joe Biden, pour sa part, a sermonné ses opposants qu’il accuse de diviser la nation : « On ne peut pas aimer son pays juste quand on gagne… » C’est vrai mais il oublie que, pendant 4 ans à la suite de l’élection perdue de 2016, le Parti Démocrate et la candidate malheureuse Hillary Clinton n'ont eu de cesse de parler d’élection « volée ». Les partisans démocrates, le soir de la victoire de Donald Trump, arboraient dans les rues des pancartes clamant : « Ce n’est pas mon Président ! ». Joe Biden a décidément une mémoire vacillante… Il a aussi salué la mémoire de 2 policiers morts à cause, selon lui, de cet assaut fomenté par des « suprémacistes blancs ». « Fake news » ! Le premier, Brian Sicknick, est mort le lendemain de l’émeute. Les grands médias alliés aux Démocrates ont prétendu qu’il avait été roué de coups d’extincteur. Ceci a été démenti par les médecins légistes qui n’ont pu trouver aucun lien avec les violences de la veille. On ne peut pas exclure que le stress intense ait joué un rôle dans ce décès mais le rapport médical a rappelé les problèmes de santé sérieux du policier. Le second est Billy Evans, tué 3 mois plus tard près du Capitole, par un homme se réclamant du mouvement suprémaciste noir « Nation of Islam ». Aucun rapport donc, à part la suspicion qu’il ait agi surexcité par la propagande de son mouvement et des grandes chaînes aux mains des Démocrates comme CNN et MSNBC…
Joe Biden avait promis que sa priorité serait d’apaiser le pays par opposition à son prédécesseur, connu pour ses communications souvent abrasives sur les réseaux sociaux. Prétendre que près de la moitié de ses compatriotes sont des terroristes en puissance n’est pas un discours pacificateur. Le bilan de Joe Biden après 1 an au pouvoir est catastrophique. Il s’est engagé à éteindre l’épidémie du coronavirus. Le fait est que plus d’Américains sont morts de la maladie que sous Donald Trump, malgré l’aide des vaccins. L’échec est tel que le pouvoir fédéral a finalement concédé qu’il revenait aux États de trouver des solutions… Son plan massif d’investissement « Build back better », qui aurait alourdi la dette déjà abyssale de milliards de dollars, a été rejeté par le Congrès après l’opposition de deux membres éminents du Parti Démocrate. Ils ont été immédiatement qualifiés « d’extrémistes » par les activistes de l’aile gauche du parti.
Il n’y a plus de juste milieu, d’espace ouvert à la discussion politique, au sein de la plus puissante démocratie occidentale. On retrouve un climat de sécession avec un pays divisé entre 2 blocs qui ne se voient plus comme des adversaires politiques mais des ennemis à faire taire. Déjà, sur des sujets de fond comme l’organisation du vote, la politique sanitaire, l’avortement, plusieurs États républicains adoptent une législation en porte-à-faux avec leurs voisins démocrates. L’autorité fédérale est de plus en plus contestée par les 2 camps et par les États. Près des deux tiers des Américains s’attendent à des violences graves lors des prochaines échéances électorales. La fragilité physique (et cognitive) de Joe Biden aggrave ce rejet de l’autorité. Les rivaux russe et chinois entendent bien en profiter sur l’échiquier international…
La Vice-Présidente Harris a déclaré que ce jour devait être marqué d’infamie au même titre que le 7 décembre 1941 (Pearl Harbor) et le 11 septembre 2001 (les attentats terroristes). Il fallait oser. Certes les débordements du 6 janvier 2021 étaient graves, rappelle l’essayiste Douglas Murray pour The Sun (voir l’article en lien). Sous les encouragements du Président Donald Trump et sa suite, qui contestaient les résultats des élections présidentielles, la « marche pacifique sur le Capitole » a mal tourné. Donald Trump a appelé au calme, mais bien trop tard. Si des émeutiers ont pénétré dans le Capitole en écartant violemment le faible cordon policier, la majorité d’entre eux a déambulé, canettes de bière ou drapeaux à la main, dans ce lieu emblématique de la démocratie américaine. Bilan : une manifestante (non armée) tuée par un policier alors qu’elle tentait de franchir une porte barricadée. Rappelons que Pearl Harbor a causé la mort de 2 403 américains et le 11 septembre 2001, 2 977. Ces événements n’ont rien à voir entre eux, ni dans leur nature, ni dans leurs conséquences…
Le Président Joe Biden, pour sa part, a sermonné ses opposants qu’il accuse de diviser la nation : « On ne peut pas aimer son pays juste quand on gagne… » C’est vrai mais il oublie que, pendant 4 ans à la suite de l’élection perdue de 2016, le Parti Démocrate et la candidate malheureuse Hillary Clinton n'ont eu de cesse de parler d’élection « volée ». Les partisans démocrates, le soir de la victoire de Donald Trump, arboraient dans les rues des pancartes clamant : « Ce n’est pas mon Président ! ». Joe Biden a décidément une mémoire vacillante… Il a aussi salué la mémoire de 2 policiers morts à cause, selon lui, de cet assaut fomenté par des « suprémacistes blancs ». « Fake news » ! Le premier, Brian Sicknick, est mort le lendemain de l’émeute. Les grands médias alliés aux Démocrates ont prétendu qu’il avait été roué de coups d’extincteur. Ceci a été démenti par les médecins légistes qui n’ont pu trouver aucun lien avec les violences de la veille. On ne peut pas exclure que le stress intense ait joué un rôle dans ce décès mais le rapport médical a rappelé les problèmes de santé sérieux du policier. Le second est Billy Evans, tué 3 mois plus tard près du Capitole, par un homme se réclamant du mouvement suprémaciste noir « Nation of Islam ». Aucun rapport donc, à part la suspicion qu’il ait agi surexcité par la propagande de son mouvement et des grandes chaînes aux mains des Démocrates comme CNN et MSNBC…
Joe Biden avait promis que sa priorité serait d’apaiser le pays par opposition à son prédécesseur, connu pour ses communications souvent abrasives sur les réseaux sociaux. Prétendre que près de la moitié de ses compatriotes sont des terroristes en puissance n’est pas un discours pacificateur. Le bilan de Joe Biden après 1 an au pouvoir est catastrophique. Il s’est engagé à éteindre l’épidémie du coronavirus. Le fait est que plus d’Américains sont morts de la maladie que sous Donald Trump, malgré l’aide des vaccins. L’échec est tel que le pouvoir fédéral a finalement concédé qu’il revenait aux États de trouver des solutions… Son plan massif d’investissement « Build back better », qui aurait alourdi la dette déjà abyssale de milliards de dollars, a été rejeté par le Congrès après l’opposition de deux membres éminents du Parti Démocrate. Ils ont été immédiatement qualifiés « d’extrémistes » par les activistes de l’aile gauche du parti.
Il n’y a plus de juste milieu, d’espace ouvert à la discussion politique, au sein de la plus puissante démocratie occidentale. On retrouve un climat de sécession avec un pays divisé entre 2 blocs qui ne se voient plus comme des adversaires politiques mais des ennemis à faire taire. Déjà, sur des sujets de fond comme l’organisation du vote, la politique sanitaire, l’avortement, plusieurs États républicains adoptent une législation en porte-à-faux avec leurs voisins démocrates. L’autorité fédérale est de plus en plus contestée par les 2 camps et par les États. Près des deux tiers des Américains s’attendent à des violences graves lors des prochaines échéances électorales. La fragilité physique (et cognitive) de Joe Biden aggrave ce rejet de l’autorité. Les rivaux russe et chinois entendent bien en profiter sur l’échiquier international…