Économie
Quelles solidarités dans le monde de 2050 ?
À quoi ressemblera le monde de 2050 ? L’économiste Michel Camdessus (1), ancien directeur général du Fonds monétaire international, voit se dessiner de nouveaux déséquilibres. Premier constat : les populations ne se trouvent pas toujours là où sont les richesses. Et à l'intérieur même des différentes populations se manifestent des inégalités inexorables. Un simple exemple le montre : dans les pays en voie de développement, les filles sont beaucoup moins bien éduquées que les garçons. De même, les ruraux sont laissés à l'écart face à des villes proliférantes qui consomment à tour de bras, dans le gaspillage, des ressources qui pourraient être partagées entre tous.
Il faut absolument changer de comportement, c'est-à-dire de culture, souligne Michel Camdessus et cela ne se fait pas aisément, surtout si les égoïsmes prévalent. « Il faudra bien que tout le monde s'y mette, y compris les religions et les courants spirituels. Qu'ils invitent leurs fidèles à pratiquer les vertus inspirées par le souci de la paix, le sens de l'universel, le choix de la qualité de la vie plutôt que celui de l'accumulation des biens matériels. » Pour Michel Camdessus, « les valeurs fondamentales que les religions partagent pourraient tout naturellement les réunir pour des tâches telles que la construction d'une économie de partage en invitant au don, à la gratuité, au sens de la responsabilité des consommateurs... à la gestion responsable d'un environnement devenu chaque jour plus fragile, par la promotion inventive d'une économie plus frugale. »
Qui serait mieux placé, souligne le quotidien Ouest-France, que les religions pour promouvoir cette sagesse et ces visions du monde en s'exprimant ensemble pour ouvrir les esprits et les coeurs à la dimension mondiale de notre solidarité et de nos responsabilités et à la nécessité d'encourager, voire d'exiger, la mise en place d'une réforme profonde de la gouvernance mondiale ? Le dialogue et le partage ne sont pas que des formules mais relèvent du coeur même de leur foi.
(1) Vers le monde de 2050 de Michel Camdessus, élaboré avec les experts de l'Emerging Markets Forum, Éditions Fayard.
Il faut absolument changer de comportement, c'est-à-dire de culture, souligne Michel Camdessus et cela ne se fait pas aisément, surtout si les égoïsmes prévalent. « Il faudra bien que tout le monde s'y mette, y compris les religions et les courants spirituels. Qu'ils invitent leurs fidèles à pratiquer les vertus inspirées par le souci de la paix, le sens de l'universel, le choix de la qualité de la vie plutôt que celui de l'accumulation des biens matériels. » Pour Michel Camdessus, « les valeurs fondamentales que les religions partagent pourraient tout naturellement les réunir pour des tâches telles que la construction d'une économie de partage en invitant au don, à la gratuité, au sens de la responsabilité des consommateurs... à la gestion responsable d'un environnement devenu chaque jour plus fragile, par la promotion inventive d'une économie plus frugale. »
Qui serait mieux placé, souligne le quotidien Ouest-France, que les religions pour promouvoir cette sagesse et ces visions du monde en s'exprimant ensemble pour ouvrir les esprits et les coeurs à la dimension mondiale de notre solidarité et de nos responsabilités et à la nécessité d'encourager, voire d'exiger, la mise en place d'une réforme profonde de la gouvernance mondiale ? Le dialogue et le partage ne sont pas que des formules mais relèvent du coeur même de leur foi.
(1) Vers le monde de 2050 de Michel Camdessus, élaboré avec les experts de l'Emerging Markets Forum, Éditions Fayard.
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Vers le monde de 2050
Ouest-France