
Que reste-t-il de notre sommeil ?
En cause : l’évolution des modes de vie. Aux côtés du bruit, l’allongement des temps de transport pour les trajets domicile-bureau joue, de même que la concurrence des écrans. Mais aussi l’essor du travail de nuit, extrêmement déstructurant socialement et désocialisant. Ainsi, le nombre de travailleurs de nuit habituels et occasionnels en France est passé de 3,3 millions (15% des actifs) en 1990 à 4,3 millions (16,3%) en 2013.
Quelles conséquences ? "On sait par de très nombreuses études épidémiologiques, précise ce baromètre, que dormir moins de 6 h est associé à un risque plus élevé d'obésité, de diabète de type 2, d'hypertension, de pathologies cardiaques et d'accidents." Par ailleurs, "dormir moins de 6 h réduit aussi la vigilance dans la journée, augmente l'irritabilité et perturbe les relations familiales ainsi que la qualité de vie et de travail." Alors, comment "redonner sa chance au sommeil" ? Déjà via quelques règles simples : dormir dans l'obscurité, à une température idéale de 18 degrés… et sans son téléphone portable !