International
Le martyre des femmes chrétiennes est un génocide
Longtemps occulté par les médias, surtout quand les bourreaux étaient dans les rangs de l’opposition au régime de Bachar El-Assad, le viol et l’asservissement de femmes chrétiennes et yézidies par les milices islamiques et par Daech est une entreprise génocidaire.
Dans son livre «Le martyre des chrétiens d’Orient ; portraits et témoignages», aux éditions Calmann-Lévy, le grand reporter Frédéric Pons donne la parole aux populations chrétiennes persécutées notamment par l'Etat islamique. Il souligne plus particulièrement le sort réservé aux femmes non musulmanes dans cet entretien à Paris Match.
Rappelant le dernier rapport d’Amnesty International sur les enlèvements, tortures, exécutions et autres « crimes de guerre », Frédéric Pons constate que « la nouveauté n’est pas dans cet acte d’accusation contre le régime syrien, maintes fois dressé depuis mars 2011, mais dans la mise en cause des groupes rebelles eux-mêmes» (soutenus pourtant par le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie, « avec la bienveillance des Etats-Unis» et de leur allié français).
Il aura fallu deux ans, déplore-t-il, pour que la communauté internationale parle de « génocide », y compris par le viol systématique : « Daech a violé des centaines et probablement des milliers de femmes chrétiennes, endommageant de manière permanente leurs organes reproducteurs ou les laissant enceintes des œuvres de leurs ravisseurs», souligne un rapport de deux ONG américaines remis en mars 2016 à l’ancien secrétaire d’Etat John Kerry.
Frédéric Pons cite notamment le Père Patrick Dubois, spécialiste des crimes de masse contre les Juifs en Ukraine commis par l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale : «Daech a mis en place une politique d’extermination comparable à celle des nazis. C'est un génocide au regard des lois qui relèvent du traité de Rome. Les bébés sont parfois arrachés à leurs mères dès l’accouchement. On leur dit qu’ils vont être adoptés par des familles musulmanes» Le but : qu’ils deviennent des enfants soldats. Quant aux jeunes filles enlevées, «les chefs de Daech choisissent les plus jolies après avoir vérifié leur virginité, pour les garder ou les revendre : 60 euros environ pour une femme de 30-40 ans, 160 euros pour une enfant de 1 à 9 ans , chrétienne ou yézidie».
Remarque : cette pratique rappelle en tous points celle du génocide arménien pratiqué par l’État turc il y a exactement un siècle.
Dans son livre «Le martyre des chrétiens d’Orient ; portraits et témoignages», aux éditions Calmann-Lévy, le grand reporter Frédéric Pons donne la parole aux populations chrétiennes persécutées notamment par l'Etat islamique. Il souligne plus particulièrement le sort réservé aux femmes non musulmanes dans cet entretien à Paris Match.
Rappelant le dernier rapport d’Amnesty International sur les enlèvements, tortures, exécutions et autres « crimes de guerre », Frédéric Pons constate que « la nouveauté n’est pas dans cet acte d’accusation contre le régime syrien, maintes fois dressé depuis mars 2011, mais dans la mise en cause des groupes rebelles eux-mêmes» (soutenus pourtant par le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie, « avec la bienveillance des Etats-Unis» et de leur allié français).
Il aura fallu deux ans, déplore-t-il, pour que la communauté internationale parle de « génocide », y compris par le viol systématique : « Daech a violé des centaines et probablement des milliers de femmes chrétiennes, endommageant de manière permanente leurs organes reproducteurs ou les laissant enceintes des œuvres de leurs ravisseurs», souligne un rapport de deux ONG américaines remis en mars 2016 à l’ancien secrétaire d’Etat John Kerry.
Frédéric Pons cite notamment le Père Patrick Dubois, spécialiste des crimes de masse contre les Juifs en Ukraine commis par l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale : «Daech a mis en place une politique d’extermination comparable à celle des nazis. C'est un génocide au regard des lois qui relèvent du traité de Rome. Les bébés sont parfois arrachés à leurs mères dès l’accouchement. On leur dit qu’ils vont être adoptés par des familles musulmanes» Le but : qu’ils deviennent des enfants soldats. Quant aux jeunes filles enlevées, «les chefs de Daech choisissent les plus jolies après avoir vérifié leur virginité, pour les garder ou les revendre : 60 euros environ pour une femme de 30-40 ans, 160 euros pour une enfant de 1 à 9 ans , chrétienne ou yézidie».
Remarque : cette pratique rappelle en tous points celle du génocide arménien pratiqué par l’État turc il y a exactement un siècle.