Politique
Voter en visant le « moindre mal » n’est pas choisir le mal
Un chrétien peut-il voter en cherchant le « moindre mal » ? Cette question récurrente et particulièrement cruciale à l’approche de la présidentielle, reçoit un éclairage simple et direct du journaliste-philosophe Philippe de Saint-Germain sur son blog Conscientia.
Pour le chrétien, explique-t-il, « il est légitime de voter pour un candidat imparfait, à condition de ne pas voter pour ses imperfections ». Voter pour un tel candidat ne consiste donc pas alors à coopérer avec le mal mais à rechercher un bien à travers « un mal toléré faute de pouvoir l’éliminer».
Aux chrétiens qui estiment que seules les positions des candidats sur les normes fondamentales (dites encore : « principes non négociables ») doivent déterminer leur vote, il répond que « le seul critère est celui du bien commun, qui suppose la référence à ces normes intangibles, mais qui ne fonctionne pas comme un catalogue de principes. »
Mettant en garde contre le moralisme, il rappelle que « au sens strict, seules les atteintes à la liberté de conscience et de religion, qui empêchent de témoigner de la vérité, justifient la dissidence politique» qui se traduit par l’abstention ou le vote blanc (même si ceux-ci restent possibles en conscience pour un vote « prophétique » dont il précise les strictes conditions).
Pour le chrétien, explique-t-il, « il est légitime de voter pour un candidat imparfait, à condition de ne pas voter pour ses imperfections ». Voter pour un tel candidat ne consiste donc pas alors à coopérer avec le mal mais à rechercher un bien à travers « un mal toléré faute de pouvoir l’éliminer».
Aux chrétiens qui estiment que seules les positions des candidats sur les normes fondamentales (dites encore : « principes non négociables ») doivent déterminer leur vote, il répond que « le seul critère est celui du bien commun, qui suppose la référence à ces normes intangibles, mais qui ne fonctionne pas comme un catalogue de principes. »
Mettant en garde contre le moralisme, il rappelle que « au sens strict, seules les atteintes à la liberté de conscience et de religion, qui empêchent de témoigner de la vérité, justifient la dissidence politique» qui se traduit par l’abstention ou le vote blanc (même si ceux-ci restent possibles en conscience pour un vote « prophétique » dont il précise les strictes conditions).