Politique
Un essai de décryptage des erreurs de Fillon
Hervé Bouloire, collaborateur parlementaire et essayiste, analyse sur Polémia ce qu'il croit être les « huit erreurs de campagne de François Fillon ».
Un débriefing à débattre qui semble montrer, de l’intérieur, l’hésitation du candidat entre « contrition et confrontation ».
Pour Hervé Bouloire, les « huit erreurs » ou faiblesses de Fillon sont les suivantes :
1°) La personnalité : « un candidat peu préparé à la tempête » par son long passé d’élu-notable.
2°) Un profil mal « calibré » pour s’improviser candidat « hors-Système » ou «grand résistant ».
3°) Un candidat hésitant à désigner l’ennemi : offensive trop tardive contre le « cabinet noir » et « Emmanuel Hollande » et contradictions sur sa mise en examen…
4°) Une mise en place laborieuse et compliquée de la machine politique du candidat : il a notamment été victime de « l’inertie » des primaires quand l’équipe de Macron s’organisait sans entraves depuis neuf mois.
5°) Une équipe parfois fébrile, trop récente et connaissant peu le candidat (NDLR : on pourrait imaginer aussi que son caractère secret et solitaire a paralysé ses collaborateurs).
6°) L’absence ou l’arrivée tardive de fillonistes historiques alors que certains permanents, issus des autres équipes des candidats aux primaires, ont quitté le QG au moment de la tempête ».
7°) Une présidentielle encore vécue sur le mode de la primaire jusqu’à ce qu’impose la nécessité de recourir à la formation Les Républicains.
8°) L’engrenage du temps : François Fillon s’est donné 15 jours au lendemain du premier tour puis a été happé par les affaires.
Sa conclusion : « La campagne de Fillon démontre comment une victoire supposée acquise, selon un scénario improbable (une qualification aux primaires), peut se transformer en défaite. »
NDLR : A débattre et difficile de faire un bilan à chaud ! Mais la discussion mérite d'exister ... On peut penser aussi qu'il manque peut-être à cette liste une critique de la pédagogie de Fillon pour présenter son programme aux Français. Trop d’économie (austère !) pas assez de souffle pour susciter l’enthousiasme (façon Mélenchon, voire Macron) ?
Autre hypothèse : François Fillon a payé le fait de s'afficher chrétien, ce qui a provoqué les réactions hystériques de toutes les forces anti-chrétiennes, qui sont nombreuses et fortes dans les médias en France ...
Un débriefing à débattre qui semble montrer, de l’intérieur, l’hésitation du candidat entre « contrition et confrontation ».
Pour Hervé Bouloire, les « huit erreurs » ou faiblesses de Fillon sont les suivantes :
1°) La personnalité : « un candidat peu préparé à la tempête » par son long passé d’élu-notable.
2°) Un profil mal « calibré » pour s’improviser candidat « hors-Système » ou «grand résistant ».
3°) Un candidat hésitant à désigner l’ennemi : offensive trop tardive contre le « cabinet noir » et « Emmanuel Hollande » et contradictions sur sa mise en examen…
4°) Une mise en place laborieuse et compliquée de la machine politique du candidat : il a notamment été victime de « l’inertie » des primaires quand l’équipe de Macron s’organisait sans entraves depuis neuf mois.
5°) Une équipe parfois fébrile, trop récente et connaissant peu le candidat (NDLR : on pourrait imaginer aussi que son caractère secret et solitaire a paralysé ses collaborateurs).
6°) L’absence ou l’arrivée tardive de fillonistes historiques alors que certains permanents, issus des autres équipes des candidats aux primaires, ont quitté le QG au moment de la tempête ».
7°) Une présidentielle encore vécue sur le mode de la primaire jusqu’à ce qu’impose la nécessité de recourir à la formation Les Républicains.
8°) L’engrenage du temps : François Fillon s’est donné 15 jours au lendemain du premier tour puis a été happé par les affaires.
Sa conclusion : « La campagne de Fillon démontre comment une victoire supposée acquise, selon un scénario improbable (une qualification aux primaires), peut se transformer en défaite. »
NDLR : A débattre et difficile de faire un bilan à chaud ! Mais la discussion mérite d'exister ... On peut penser aussi qu'il manque peut-être à cette liste une critique de la pédagogie de Fillon pour présenter son programme aux Français. Trop d’économie (austère !) pas assez de souffle pour susciter l’enthousiasme (façon Mélenchon, voire Macron) ?
Autre hypothèse : François Fillon a payé le fait de s'afficher chrétien, ce qui a provoqué les réactions hystériques de toutes les forces anti-chrétiennes, qui sont nombreuses et fortes dans les médias en France ...