Politique
Sept candidats à cœur ouvert
Rédacteur en chef de la rubrique politique au magazine Famille Chrétienne, Samuel Pruvot a publié Le mystère Sarkozy (Le Rocher) et François Hollande Dieu et la République (Salvator).Il publie à présent Les candidats à confesse (en librairie le 12 avril) dont Le Figaro du 5 avril publie les bonnes feuilles.
Loin des « grands messes » des plateaux de télévision, l’occasion d’en savoir plus sur l'histoire, la personnalité et les convictions profondes de ceux qui sont engagés dans cette course au long cours, ou du moins sur sept d’entre eux : Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, Benoît Hamon, Jean Lassalle, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon.
Leur enfance, leurs racines familiales, leurs premiers engagements, leurs échecs, leur rapport à la religion, leur regard sur la mort ou la vie éternelle, ils abordent toutes ces questions essentielles que les médias en général esquivent.
Retenons quelques phrases des principaux d’entre eux :
Nicolas Dupont-Aignan : « Nous devons assumer les épreuves qui vont de pair avec le fait d'entrer dans la lumière. Il y a des satisfactions énormes dans la vie politique, des marques d'amour aussi. En politique tout est plus fort: le meilleur et le pire. »
François Fillon (sur sa proximité avec l’abbaye de Solesmes) : « La voie monastique est tout le contraire de la vie politique, faite pour l'essentiel de slogans et de postures... Dom Dupont (l’Abbé) n'hésite pas à me faire part de son désaccord sur des sujets importants [Ces conversations] m'obligent souvent à dépasser des contradictions et à aller plus au fond des choses. »
Benoît Hamon : « J'ai grandi dans une culture catholique (…) On ne peut pas se construire sans le catholicisme. Il est là: on est pour ou contre! »
Marine Le Pen : [sur l’origine de son engagement politique] : « Au départ, il y a cet attentat contre mon père... Cela explique tout mon engagement ultérieur. Imaginez un peu: j'ai découvert à l'âge de huit ans ce qu'était vraiment la politique. (…) J'ai compris jusqu'où son combat pouvait entraîner toute la famille. Bref, j'ai escaladé la politique par la face nord! »
Emmanuel Macron : «Cette éducation catholique est essentiellement liée au collège de la Providence d'Amiens, dirigé par des pères jésuites. C'est lorsque je suis entré au collège que j'ai sollicité le baptême: familialement, cela n'avait pas été une priorité. (…) Je suis revenu depuis quelque temps à un certain agnosticisme. Mais pour autant je reste réceptif à la présence de la transcendance dans nos vies (…) La transcendance peut du reste être une impérieuse immanence, un germe qu'on porte en soi et qu'on épanouit. Il y a dans cette immanence-là aussi une part de mystère.
Jean-Luc Mélenchon : «Ma mère vivait le christianisme comme une sublimation de sa lutte contre la pauvreté. Elle mettait au centre de sa foi l'humilié. Après coup, je me rends compte que cela a eu beaucoup de conséquences pour moi. » Sur le divorce de ses parents : « J'ai ressenti l'expulsion de la communauté catholique de Tanger. L'Église était le point de ralliement. Du jour où vous n'allez plus à la messe le dimanche, vous ne voyez plus personne! (…) Elle ne m'a jamais parlé de son ressenti d'excommuniée. Elle était joyeuse et elle tournait la page ».
Loin des « grands messes » des plateaux de télévision, l’occasion d’en savoir plus sur l'histoire, la personnalité et les convictions profondes de ceux qui sont engagés dans cette course au long cours, ou du moins sur sept d’entre eux : Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, Benoît Hamon, Jean Lassalle, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon.
Leur enfance, leurs racines familiales, leurs premiers engagements, leurs échecs, leur rapport à la religion, leur regard sur la mort ou la vie éternelle, ils abordent toutes ces questions essentielles que les médias en général esquivent.
Retenons quelques phrases des principaux d’entre eux :
Nicolas Dupont-Aignan : « Nous devons assumer les épreuves qui vont de pair avec le fait d'entrer dans la lumière. Il y a des satisfactions énormes dans la vie politique, des marques d'amour aussi. En politique tout est plus fort: le meilleur et le pire. »
François Fillon (sur sa proximité avec l’abbaye de Solesmes) : « La voie monastique est tout le contraire de la vie politique, faite pour l'essentiel de slogans et de postures... Dom Dupont (l’Abbé) n'hésite pas à me faire part de son désaccord sur des sujets importants [Ces conversations] m'obligent souvent à dépasser des contradictions et à aller plus au fond des choses. »
Benoît Hamon : « J'ai grandi dans une culture catholique (…) On ne peut pas se construire sans le catholicisme. Il est là: on est pour ou contre! »
Marine Le Pen : [sur l’origine de son engagement politique] : « Au départ, il y a cet attentat contre mon père... Cela explique tout mon engagement ultérieur. Imaginez un peu: j'ai découvert à l'âge de huit ans ce qu'était vraiment la politique. (…) J'ai compris jusqu'où son combat pouvait entraîner toute la famille. Bref, j'ai escaladé la politique par la face nord! »
Emmanuel Macron : «Cette éducation catholique est essentiellement liée au collège de la Providence d'Amiens, dirigé par des pères jésuites. C'est lorsque je suis entré au collège que j'ai sollicité le baptême: familialement, cela n'avait pas été une priorité. (…) Je suis revenu depuis quelque temps à un certain agnosticisme. Mais pour autant je reste réceptif à la présence de la transcendance dans nos vies (…) La transcendance peut du reste être une impérieuse immanence, un germe qu'on porte en soi et qu'on épanouit. Il y a dans cette immanence-là aussi une part de mystère.
Jean-Luc Mélenchon : «Ma mère vivait le christianisme comme une sublimation de sa lutte contre la pauvreté. Elle mettait au centre de sa foi l'humilié. Après coup, je me rends compte que cela a eu beaucoup de conséquences pour moi. » Sur le divorce de ses parents : « J'ai ressenti l'expulsion de la communauté catholique de Tanger. L'Église était le point de ralliement. Du jour où vous n'allez plus à la messe le dimanche, vous ne voyez plus personne! (…) Elle ne m'a jamais parlé de son ressenti d'excommuniée. Elle était joyeuse et elle tournait la page ».