Politique
L’itinéraire fulgurant d’Emmanuel Macron
Qui est le nouveau président de la République ? Du moins, d’où vient-il ? L’itinéraire de ce « jeune homme pressé » (pour reprendre l’expression du vaudeville d'Eugène Labiche), de ce fils de médecins d’Amiens arrivé « pied au plancher » à l’Elysée, est retracé avec talent et, autant qu’on puisse en juger, objectivité par cet article co-signé par Nathalie Raulin et Guillaume Gendron dans Libération (11 mai).
Plutôt que le jeune homme pressé de Labiche, les auteurs évoquent l’intriguant Julien Sorel le héros du Rouge et le Noir de Stendhal. Sauf que Macron est moins ténébreux, plus attirant, « chaleureux, jamais pontifiant, toujours d’humeur égale », capable de séduire aussi bien le philosophe Paul Ricœur que le personnel de Bercy « de l’huissier aux pontes ».
On notera qu’à l’adolescence, élève des jésuites, « il demande à être baptisé (…) alors que sa famille fait montre d’un agnosticisme placide. » On relève aussi la grande influence de deux femmes dans sa vie : «Manette », sa grand-mère maternelle, institutrice à la retraite, à laquelle il doit « un goût pour le théâtre qui ne se démentira jamais » et, bien sûr Brigitte, professeur de français avec laquelle il écrira une pièce de théâtre et qu’il épousera, malgré les 24 ans qui les séparent, après le divorce de celle-ci, mère de trois enfants -dont Laurence, camarade de classe d’Emmanuel Macron.
On suit le parcours parisien presque sans faute (à l’exception d’un échec à Normale Sup) qui mena Macron de la Khâgne d’ Henri-IV, à Sciences Po, l’ENA, la banque Rothschild, puis Bercy et l’Elysée, via la commission Attali. Partout, il se distingue « par sa force de travail et sa décontraction » et brille par « cette capacité à se mouvoir dans tous les milieux, à comprendre immédiatement les codes des univers où il mettait les pieds.»
Citons en conclusion le sous-titre de ce portrait/enquête : « Le nouveau président a façonné son ascension éclair en usant de sa capacité à séduire, quel que soit son interlocuteur. » Voilà pour le « comment ». Restent les questions sur sa ligne politique et sa capacité à la mettre en œuvre que pose notamment cet article de Famille Chrétienne : « Emmanuel Macron, un météore à l’Elysée » paru en même temps que celui de Libération.
Plutôt que le jeune homme pressé de Labiche, les auteurs évoquent l’intriguant Julien Sorel le héros du Rouge et le Noir de Stendhal. Sauf que Macron est moins ténébreux, plus attirant, « chaleureux, jamais pontifiant, toujours d’humeur égale », capable de séduire aussi bien le philosophe Paul Ricœur que le personnel de Bercy « de l’huissier aux pontes ».
On notera qu’à l’adolescence, élève des jésuites, « il demande à être baptisé (…) alors que sa famille fait montre d’un agnosticisme placide. » On relève aussi la grande influence de deux femmes dans sa vie : «Manette », sa grand-mère maternelle, institutrice à la retraite, à laquelle il doit « un goût pour le théâtre qui ne se démentira jamais » et, bien sûr Brigitte, professeur de français avec laquelle il écrira une pièce de théâtre et qu’il épousera, malgré les 24 ans qui les séparent, après le divorce de celle-ci, mère de trois enfants -dont Laurence, camarade de classe d’Emmanuel Macron.
On suit le parcours parisien presque sans faute (à l’exception d’un échec à Normale Sup) qui mena Macron de la Khâgne d’ Henri-IV, à Sciences Po, l’ENA, la banque Rothschild, puis Bercy et l’Elysée, via la commission Attali. Partout, il se distingue « par sa force de travail et sa décontraction » et brille par « cette capacité à se mouvoir dans tous les milieux, à comprendre immédiatement les codes des univers où il mettait les pieds.»
Citons en conclusion le sous-titre de ce portrait/enquête : « Le nouveau président a façonné son ascension éclair en usant de sa capacité à séduire, quel que soit son interlocuteur. » Voilà pour le « comment ». Restent les questions sur sa ligne politique et sa capacité à la mettre en œuvre que pose notamment cet article de Famille Chrétienne : « Emmanuel Macron, un météore à l’Elysée » paru en même temps que celui de Libération.
