Politique
Derrière l’affaire Fillon, l’anti-christianisme ?
Au lendemain du rassemblement réussi du Trocadéro, et quelques heures avant qu’Alain Juppé renonce définitivement à être l’homme du « plan B », Franck Margain, conseiller Régional Ile de France conseiller d'arrondissement de Paris Président Délégué du Parti Chrétien-Démocrate publiait dans Valeurs Actuelles une tribune intitulée « Ce que cache l'affaire Fillon ».
Il note en positif :
-Le sursaut provoqué dans les rangs de la droite par la tentative d’ « empêchement » dont a été victime le candidat vainqueur de la primaire de la droite et du centre. Passé le choc des accusations, le doute sur leur bien-fondé.
-L’éveil d’un esprit critique sur l’indépendance et l’impartialité de la justice (« étranges coïncidences de calendrier » ; procès-verbaux servis tout chauds à la presse) ; sur la sincérité des indignations de ceux qui font fi de la présomption d’innocence.
-Le démenti apporté par la manifestation du Trocadéro à ceux qui l’avaient condamnée d’avance comme étant dirigée contre la justice, vouée à l’échec, aux « dérapages »…et à faire un bide !
Puis il en vient au fond de l’affaire : l’anti-christianisme de « l’establishment » :
Notant que « pour la première fois depuis extrêmement longtemps, le vote catholique a pesé réellement » dans la primaire », il y voit à l’œuvre « le retour des chrétiens sur la scène politique » :
Au-delà de la personne de François Fillon, de ses affaires judiciaires, voire des élections présidentielles, c’est « peut-être le retour des Chrétiens sur la scène politique que certains veulent stopper à tout prix (…) car c’est insupportable pour l'establishment »
Voilà le fond de l’affaire selon lui : « Ce qui gêne c'est cette inspiration chrétienne qui réapparaît, et qui vient contredire le libéralisme-roi. »
Un doute : Reste à savoir dans quelle mesure cette analyse est partagée par François Fillon lui-même. Franck Margain constate que Fillon « ne l’assume pas complètement » : « Son programme est plutôt conservateur libéral, et les influences chrétiennes y apparaissent comme de petites concessions. » Mais il n’empêche « qu’il faut respecter le résultat des primaires ».
Une critique : Le point faible de cette tribune, c’est qu’elle fait l’impasse sur le revirement de Fillon au regard de sa promesse de ne pas se présenter s’il était mis en examen. « S'il a juré à ses dépens, il ne reprend pas sa parole » dit de l’homme juste le Psaume 14. Mais sans doute peut-on arguer que cette hypothétique mise en examen serait « abracadabradantesque » et qu’il ne s’agit pas ici du sort d’un homme, mais de l’avenir de la France.
Il note en positif :
-Le sursaut provoqué dans les rangs de la droite par la tentative d’ « empêchement » dont a été victime le candidat vainqueur de la primaire de la droite et du centre. Passé le choc des accusations, le doute sur leur bien-fondé.
-L’éveil d’un esprit critique sur l’indépendance et l’impartialité de la justice (« étranges coïncidences de calendrier » ; procès-verbaux servis tout chauds à la presse) ; sur la sincérité des indignations de ceux qui font fi de la présomption d’innocence.
-Le démenti apporté par la manifestation du Trocadéro à ceux qui l’avaient condamnée d’avance comme étant dirigée contre la justice, vouée à l’échec, aux « dérapages »…et à faire un bide !
Puis il en vient au fond de l’affaire : l’anti-christianisme de « l’establishment » :
Notant que « pour la première fois depuis extrêmement longtemps, le vote catholique a pesé réellement » dans la primaire », il y voit à l’œuvre « le retour des chrétiens sur la scène politique » :
Au-delà de la personne de François Fillon, de ses affaires judiciaires, voire des élections présidentielles, c’est « peut-être le retour des Chrétiens sur la scène politique que certains veulent stopper à tout prix (…) car c’est insupportable pour l'establishment »
Voilà le fond de l’affaire selon lui : « Ce qui gêne c'est cette inspiration chrétienne qui réapparaît, et qui vient contredire le libéralisme-roi. »
Un doute : Reste à savoir dans quelle mesure cette analyse est partagée par François Fillon lui-même. Franck Margain constate que Fillon « ne l’assume pas complètement » : « Son programme est plutôt conservateur libéral, et les influences chrétiennes y apparaissent comme de petites concessions. » Mais il n’empêche « qu’il faut respecter le résultat des primaires ».
Une critique : Le point faible de cette tribune, c’est qu’elle fait l’impasse sur le revirement de Fillon au regard de sa promesse de ne pas se présenter s’il était mis en examen. « S'il a juré à ses dépens, il ne reprend pas sa parole » dit de l’homme juste le Psaume 14. Mais sans doute peut-on arguer que cette hypothétique mise en examen serait « abracadabradantesque » et qu’il ne s’agit pas ici du sort d’un homme, mais de l’avenir de la France.
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Ce que cache l'affaire Fillon
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